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Soutenir l’innovation dans un environnement en mutation

L’accélération de la transition énergétique suppose que toutes les entreprises ou presque, en particulier celles du secteur de l’énergie et des ressources naturelles, innovent et s’adaptent pour bâtir un avenir meilleur. Dans ce contexte incertain, nous sommes à vos côtés pour vous aider à relever ces nouveaux défis et en saisir les opportunités. 

Le secteur de l’énergie et des ressources naturelles est confronté chaque jour à de nouveaux défis : inflation, variations de prix, problèmes de chaîne d'approvisionnement ou encore perturbations géopolitiques… Pour vous prémunir contre les obstacles de ce marché extrêmement volatil et imprévisible, vous pouvez opérer un remaniement axé sur des technologies nouvelles, des méthodes commerciales innovantes, des gains d'efficacité et des avancées telles que l’hydrogène, qui assureront la pérennité de votre activité. 

Notre équipe dédiée au secteur de l’énergie et des ressources naturelles comprend cette mutation profonde et son impact sur votre activité, quel que soit votre marché : électricité, énergies renouvelables, exploitation minière, commerce de matières premières, pétrole et gaz, déchets, eau ou encore hydrogène. Des régulateurs, personnes soumises à leur contrôle, investisseurs, promoteurs aux États, nous conseillons les acteurs essentiels du secteur. 

“Par ailleurs, étant nous-mêmes acteurs du secteur, nous pouvons aisément nous mettre à la place de nos clients lorsque nous les représentons.”

Nous vous accompagnons tout au long de votre projet : création, développement, achèvement, exploitation et commercialisation. Nous couvrons les aspects juridiques, géographiques, commerciaux et géopolitiques de votre activité sur l'ensemble de sa chaîne de valeur.

Compétents dans une multitude de domaines (financement, développement de projet, réglementation, droit des affaires, restructuration, règlement des différends, etc.), nous pouvons répondre à vos besoins juridiques tout en gardant à l’esprit les enjeux liés au développement durable et aux normes ESG.

Avec plus de 400 avocats dans plus de 40 pays, nous pouvons vous accompagner où que vous soyez. Nous faisons partie intégrante de votre équipe et de vos processus de prise de décision, en partageant nos connaissances sur les besoins des actionnaires et les tendances actuelles.

Nous représentons à la fois les intérêts de nos clients et des acteurs du secteur. Nous comprenons donc ce que vous rencontrez. Par exemple, lorsque nous vous conseillons sur les contrats d’achat direct d’électricité des entreprises, nous apportons notre propre expérience en tant que premier cabinet d'avocats au monde à en avoir signé un en tant que preneur d'électricité.

Développement durable et ESG

Plus de 35 pays dans le monde ont déclaré l’état d’urgence climatique, et nombre d’entre eux, comme la Suède, le Royaume-Uni, la France, le Danemark et la Nouvelle Zélande, ont légiféré pour fixer des objectifs zéro émission.

Le récent rapport de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) intitulé « Net Zero by 2050, A Roadmap for the Global Energy Sector » confirme le rôle crucial joué par le secteur des énergies fossiles.1  Actuellement, celui-ci est à l’origine d’environ trois-quarts des émissions de gaz à effet de serre, mais il détient pourtant la clef qui permettrait de prévenir les pires effets du réchauffement climatique. Au vu du scénario dressé par l’AIE, jusqu’en 2030, une réduction drastique des émissions doit provenir des technologies existantes. Pour ce faire, il faudra déployer toutes les technologies énergétiques propres et efficaces, et intensifier le recours aux technologies solaires et éoliennes. De plus, la production hydroélectrique et le nucléaire, qui sont les deux plus grandes sources d’énergie à faible émission de carbone disponibles à ce jour, constitueront les piliers indispensables de cette transition. Après 2030, les principales innovations et opportunités viendront des batteries de nouvelle génération, de l’hydrogène, des électrolyseurs et de la capture directe de l’air et de son stockage.

D’autres questions centrales liées aux critères ESG ont des incidences profondes sur le secteur de l’Énergie et des Ressources Naturelles (EnR), sachant que les facteurs environnementaux n’en sont que l’un des aspects, les paramètres sociaux et de gouvernance constituant des moteurs de succès tout aussi déterminants. Pour certaines entreprises, il est essentiel d’assurer la protection des droits humains, la préservation d’un bassin hydrographique et de tenir compte des conséquences à long terme sur les communautés locales. À l’heure actuelle, le meilleur moyen d’y parvenir, et de prouver son engagement, consistant à instaurer des mesures comme la modulation de la rémunération des dirigeants en fonction des performances au regard des objectifs ESG fixés. L’éventail de questions est vaste, et la situation géographique, de même que les caractéristiques particulières des actifs en cause sont essentielles. Les risques eux-mêmes sont également dynamiques et non-linéaires, ce qui rend encore plus difficile leur identification et leur traitement, à moins de les examiner sous le prisme d’un secteur intégré.

L’accélération de la transition vers une économie sans carbone et résiliente au changement climatique s’accompagne en outre d’un impératif majeur : une transition juste et équitable. Cette « transition juste » doit soutenir les travailleurs qui s’en trouvent affectés et les communautés vulnérables, de manière à n’abandonner personne.

Pour le secteur des EnR, notre équipe dédiée aux enjeux ESG est au fait de ces complexités. Nous avons conscience que les besoins varient énormément d’une entreprise à l’autre, en fonction du secteur d’appartenance, de la stratégie poursuivie et du contexte. Nous sommes en mesure de répondre à ces défis et d’offrir des conseils sur mesure dans les domaines de la finance responsable, du réchauffement climatique, des contrats d’achat d’électricité par les entreprises, des droits humains, de la protection des travailleurs, des chaînes d’approvisionnement et de l’inclusion des diverses parties prenantes. Nous savons que les entreprises cherchent à démontrer qu’elles intègrent les paramètres ESG à leurs stratégies et opérations, et qu’elles n’ignorent ni les dangers, ni les risques importants qui sont susceptibles de résulter d’une mauvaise hiérarchisation des priorités en matière de préoccupations ESG.

Les énergies renouvelables

La transition vers une économie zéro émission a pour corollaire une forte demande pour les solutions basées sur les énergies renouvelables. Toutefois, pour les entreprises exerçant dans ce domaine, l’histoire ne se résume pas aux problématiques de réchauffement climatique. Même les énergies renouvelables peuvent ne pas être durables si elles n’intègrent pas correctement les facteurs ESG. Certains aspects, tels que la gestion de la chaîne d’approvisionnement, la sécurité des données, les droits humains et l’approvisionnement en matériaux doivent, entre autres, être considérés avec prudence. Ainsi, les problèmes de chaîne d’approvisionnement associés aux projets photovoltaïques sont conséquents, dans la mesure où les panneaux solaires peuvent être fabriqués dans un autre pays, voire dans un autre hémisphère, avant d’être expédiés dans le monde entier jusqu’au lieu où ils seront installés. De même, la création de parcs éoliens impose souvent de construire et d’entretenir des installations dans des endroits reculés, et donc de résoudre des questions de santé, de sécurité et d’emploi, en sus des préoccupations relatives à l’environnement et à la chaîne d’approvisionnement. Une usine de recyclage peut représenter une belle initiative, mais est-elle conforme à un développement durable si les bennes à déchets fonctionnent au gasoil et si leurs conducteurs ne touchent pas un salaire minimum ? Il faut réfléchir aux questions ESG sur la totalité du cycle de vie d’un projet développé autour de l’énergie renouvelable, tant aux stades de sa planification et de son développement, qu’à ceux de son exploitation et de son démantèlement.

Pétrole et gaz

La transition énergétique vise à faire passer le secteur mondial des énergies fossiles à des émissions nulles de gaz à effet de serre d’ici 2050. Nous voyons actuellement d’importantes sociétés pétrolières et gazières intégrées s’engager à se conformer aux objectifs fixés par l’Accord de Paris, tandis que des acteurs incontournables de l’énergie investissent de plus en plus dans le développement de leurs offres en énergies renouvelables.

Les entreprises du secteur qui voient plus loin comprennent que l’engagement en faveur du développement durable impose de revoir tous les aspects de leur activité, et notamment les questions de santé et de sécurité sur leurs plateformes de forage, une conception des produits garantissant un transport sécurisé et efficace des substances et produits pétroliers et gaziers à toutes les étapes du processus de production, et la transparence des modalités d’atténuation et de gestion des risques.

Lorsque nous conseillons des grandes entreprises énergétiques sur des questions de développement durable, la production d’énergie à partir de sources renouvelables est un des aspect, sans pour autant être le seul élément à considérer pour atteindre un développement durable.

Exploitation minière

Pour le secteur minier, il est tout aussi fondamental d’éliminer progressivement les émissions. Il faut non seulement tenir compte des activités minières, mais aussi des émissions indirectes associées à la chaîne de valorisation, à la fois en amont et en aval. En outre, les entreprises vont devoir mieux collaborer avec leurs clients afin d’exploiter efficacement les ressources, réemployer et recycler les matériaux et minéraux, comme l’acier et le cuivre.

Par ailleurs, du fait de la croissance constante de la demande pour de nouveaux composants technologiques et des solutions de stockage d’énergie innovantes, le secteur minier assiste à une réorientation de la demande qui impose d’augmenter la production de minéraux essentiels. Cette évolution s’accompagne de conséquences environnementales et sociales qui doivent être contrôlées et gérées de manière adéquate et transparente. Les droits humains et l’implication des communautés locales sont des éléments essentiels du développement durable.

Il est tout aussi crucial de faire évoluer les attentes des investisseurs et des consommateurs. Les investisseurs réclament de plus en plus que soient mises en place des obligations d’information et de transparence sur les principales données ESG des entreprises et la manière dont elles sont intégrées à leur gouvernance, leur stratégie, leur gestion des risques, leurs mesures et leurs objectifs. Par ailleurs, l’accès au capital et son coût sont également progressivement indexés sur les performances des paramètres ESG et leur impact.

Eau

Dans le monde entier, la pérennité des ressources en eau et la garantie de pouvoir y accéder sont devenues des enjeux majeurs. Des facteurs tels que l’utilisation efficace de l’eau pour un produit, ainsi que l’empreinte hydrique de sa production vont devenir de plus en plus prépondérants, dans un contexte où la pénurie des ressources en eau, les dérèglements climatiques et les incidences du réchauffement climatique sont de plus en plus alarmants.

Parmi les autres aspects de la consommation industrielle d’eau, il faut aussi citer l’important volume d’émissions que génèrent le pompage et la distribution d’eau. Le recours à des énergies renouvelables pour ces opérations va prendre de l’importance pour le secteur de l’eau. Les politiques prônant la non-gratuité des services écosystémiques et des solutions naturelles (visant à concourir à la protection des bassins hydrographiques et à la garantie d’accès et d’approvisionnement à ceux-ci) s’imposent progressivement dans de vastes territoires, comme celui de l’Union Européenne.

1 AIE, “Net Zero by 2050 -A roadmap for the Global Energy Sector” (mai 2021).

Nous vous invitons à prendre contact avec nos responsables ESG pour évoquer les implications de ces questions sur votre activité.

Plus de 35 pays dans le monde ont déclaré l’état d’urgence climatique, et nombre d’entre eux, comme la Suède, le Royaume-Uni, la France, le Danemark et la Nouvelle Zélande, ont légiféré pour fixer des objectifs zéro émission.

Le récent rapport de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) intitulé « Net Zero by 2050, A Roadmap for the Global Energy Sector » confirme le rôle crucial joué par le secteur des énergies fossiles.1  Actuellement, celui-ci est à l’origine d’environ trois-quarts des émissions de gaz à effet de serre, mais il détient pourtant la clef qui permettrait de prévenir les pires effets du réchauffement climatique. Au vu du scénario dressé par l’AIE, jusqu’en 2030, une réduction drastique des émissions doit provenir des technologies existantes. Pour ce faire, il faudra déployer toutes les technologies énergétiques propres et efficaces, et intensifier le recours aux technologies solaires et éoliennes. De plus, la production hydroélectrique et le nucléaire, qui sont les deux plus grandes sources d’énergie à faible émission de carbone disponibles à ce jour, constitueront les piliers indispensables de cette transition. Après 2030, les principales innovations et opportunités viendront des batteries de nouvelle génération, de l’hydrogène, des électrolyseurs et de la capture directe de l’air et de son stockage.

D’autres questions centrales liées aux critères ESG ont des incidences profondes sur le secteur de l’Énergie et des Ressources Naturelles (EnR), sachant que les facteurs environnementaux n’en sont que l’un des aspects, les paramètres sociaux et de gouvernance constituant des moteurs de succès tout aussi déterminants. Pour certaines entreprises, il est essentiel d’assurer la protection des droits humains, la préservation d’un bassin hydrographique et de tenir compte des conséquences à long terme sur les communautés locales. À l’heure actuelle, le meilleur moyen d’y parvenir, et de prouver son engagement, consistant à instaurer des mesures comme la modulation de la rémunération des dirigeants en fonction des performances au regard des objectifs ESG fixés. L’éventail de questions est vaste, et la situation géographique, de même que les caractéristiques particulières des actifs en cause sont essentielles. Les risques eux-mêmes sont également dynamiques et non-linéaires, ce qui rend encore plus difficile leur identification et leur traitement, à moins de les examiner sous le prisme d’un secteur intégré.

L’accélération de la transition vers une économie sans carbone et résiliente au changement climatique s’accompagne en outre d’un impératif majeur : une transition juste et équitable. Cette « transition juste » doit soutenir les travailleurs qui s’en trouvent affectés et les communautés vulnérables, de manière à n’abandonner personne.

Pour le secteur des EnR, notre équipe dédiée aux enjeux ESG est au fait de ces complexités. Nous avons conscience que les besoins varient énormément d’une entreprise à l’autre, en fonction du secteur d’appartenance, de la stratégie poursuivie et du contexte. Nous sommes en mesure de répondre à ces défis et d’offrir des conseils sur mesure dans les domaines de la finance responsable, du réchauffement climatique, des contrats d’achat d’électricité par les entreprises, des droits humains, de la protection des travailleurs, des chaînes d’approvisionnement et de l’inclusion des diverses parties prenantes. Nous savons que les entreprises cherchent à démontrer qu’elles intègrent les paramètres ESG à leurs stratégies et opérations, et qu’elles n’ignorent ni les dangers, ni les risques importants qui sont susceptibles de résulter d’une mauvaise hiérarchisation des priorités en matière de préoccupations ESG.

Les énergies renouvelables

La transition vers une économie zéro émission a pour corollaire une forte demande pour les solutions basées sur les énergies renouvelables. Toutefois, pour les entreprises exerçant dans ce domaine, l’histoire ne se résume pas aux problématiques de réchauffement climatique. Même les énergies renouvelables peuvent ne pas être durables si elles n’intègrent pas correctement les facteurs ESG. Certains aspects, tels que la gestion de la chaîne d’approvisionnement, la sécurité des données, les droits humains et l’approvisionnement en matériaux doivent, entre autres, être considérés avec prudence. Ainsi, les problèmes de chaîne d’approvisionnement associés aux projets photovoltaïques sont conséquents, dans la mesure où les panneaux solaires peuvent être fabriqués dans un autre pays, voire dans un autre hémisphère, avant d’être expédiés dans le monde entier jusqu’au lieu où ils seront installés. De même, la création de parcs éoliens impose souvent de construire et d’entretenir des installations dans des endroits reculés, et donc de résoudre des questions de santé, de sécurité et d’emploi, en sus des préoccupations relatives à l’environnement et à la chaîne d’approvisionnement. Une usine de recyclage peut représenter une belle initiative, mais est-elle conforme à un développement durable si les bennes à déchets fonctionnent au gasoil et si leurs conducteurs ne touchent pas un salaire minimum ? Il faut réfléchir aux questions ESG sur la totalité du cycle de vie d’un projet développé autour de l’énergie renouvelable, tant aux stades de sa planification et de son développement, qu’à ceux de son exploitation et de son démantèlement.

Pétrole et gaz

La transition énergétique vise à faire passer le secteur mondial des énergies fossiles à des émissions nulles de gaz à effet de serre d’ici 2050. Nous voyons actuellement d’importantes sociétés pétrolières et gazières intégrées s’engager à se conformer aux objectifs fixés par l’Accord de Paris, tandis que des acteurs incontournables de l’énergie investissent de plus en plus dans le développement de leurs offres en énergies renouvelables.

Les entreprises du secteur qui voient plus loin comprennent que l’engagement en faveur du développement durable impose de revoir tous les aspects de leur activité, et notamment les questions de santé et de sécurité sur leurs plateformes de forage, une conception des produits garantissant un transport sécurisé et efficace des substances et produits pétroliers et gaziers à toutes les étapes du processus de production, et la transparence des modalités d’atténuation et de gestion des risques.

Lorsque nous conseillons des grandes entreprises énergétiques sur des questions de développement durable, la production d’énergie à partir de sources renouvelables est un des aspect, sans pour autant être le seul élément à considérer pour atteindre un développement durable.

Exploitation minière

Pour le secteur minier, il est tout aussi fondamental d’éliminer progressivement les émissions. Il faut non seulement tenir compte des activités minières, mais aussi des émissions indirectes associées à la chaîne de valorisation, à la fois en amont et en aval. En outre, les entreprises vont devoir mieux collaborer avec leurs clients afin d’exploiter efficacement les ressources, réemployer et recycler les matériaux et minéraux, comme l’acier et le cuivre.

Par ailleurs, du fait de la croissance constante de la demande pour de nouveaux composants technologiques et des solutions de stockage d’énergie innovantes, le secteur minier assiste à une réorientation de la demande qui impose d’augmenter la production de minéraux essentiels. Cette évolution s’accompagne de conséquences environnementales et sociales qui doivent être contrôlées et gérées de manière adéquate et transparente. Les droits humains et l’implication des communautés locales sont des éléments essentiels du développement durable.

Il est tout aussi crucial de faire évoluer les attentes des investisseurs et des consommateurs. Les investisseurs réclament de plus en plus que soient mises en place des obligations d’information et de transparence sur les principales données ESG des entreprises et la manière dont elles sont intégrées à leur gouvernance, leur stratégie, leur gestion des risques, leurs mesures et leurs objectifs. Par ailleurs, l’accès au capital et son coût sont également progressivement indexés sur les performances des paramètres ESG et leur impact.

Eau

Dans le monde entier, la pérennité des ressources en eau et la garantie de pouvoir y accéder sont devenues des enjeux majeurs. Des facteurs tels que l’utilisation efficace de l’eau pour un produit, ainsi que l’empreinte hydrique de sa production vont devenir de plus en plus prépondérants, dans un contexte où la pénurie des ressources en eau, les dérèglements climatiques et les incidences du réchauffement climatique sont de plus en plus alarmants.

Parmi les autres aspects de la consommation industrielle d’eau, il faut aussi citer l’important volume d’émissions que génèrent le pompage et la distribution d’eau. Le recours à des énergies renouvelables pour ces opérations va prendre de l’importance pour le secteur de l’eau. Les politiques prônant la non-gratuité des services écosystémiques et des solutions naturelles (visant à concourir à la protection des bassins hydrographiques et à la garantie d’accès et d’approvisionnement à ceux-ci) s’imposent progressivement dans de vastes territoires, comme celui de l’Union Européenne.

1 AIE, “Net Zero by 2050 -A roadmap for the Global Energy Sector” (mai 2021).

Nous vous invitons à prendre contact avec nos responsables ESG pour évoquer les implications de ces questions sur votre activité.

Plus de 35 pays dans le monde ont déclaré l’état d’urgence climatique, et nombre d’entre eux, comme la Suède, le Royaume-Uni, la France, le Danemark et la Nouvelle Zélande, ont légiféré pour fixer des objectifs zéro émission.

Le récent rapport de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) intitulé « Net Zero by 2050, A Roadmap for the Global Energy Sector » confirme le rôle crucial joué par le secteur des énergies fossiles.1  Actuellement, celui-ci est à l’origine d’environ trois-quarts des émissions de gaz à effet de serre, mais il détient pourtant la clef qui permettrait de prévenir les pires effets du réchauffement climatique. Au vu du scénario dressé par l’AIE, jusqu’en 2030, une réduction drastique des émissions doit provenir des technologies existantes. Pour ce faire, il faudra déployer toutes les technologies énergétiques propres et efficaces, et intensifier le recours aux technologies solaires et éoliennes. De plus, la production hydroélectrique et le nucléaire, qui sont les deux plus grandes sources d’énergie à faible émission de carbone disponibles à ce jour, constitueront les piliers indispensables de cette transition. Après 2030, les principales innovations et opportunités viendront des batteries de nouvelle génération, de l’hydrogène, des électrolyseurs et de la capture directe de l’air et de son stockage.

D’autres questions centrales liées aux critères ESG ont des incidences profondes sur le secteur de l’Énergie et des Ressources Naturelles (EnR), sachant que les facteurs environnementaux n’en sont que l’un des aspects, les paramètres sociaux et de gouvernance constituant des moteurs de succès tout aussi déterminants. Pour certaines entreprises, il est essentiel d’assurer la protection des droits humains, la préservation d’un bassin hydrographique et de tenir compte des conséquences à long terme sur les communautés locales. À l’heure actuelle, le meilleur moyen d’y parvenir, et de prouver son engagement, consistant à instaurer des mesures comme la modulation de la rémunération des dirigeants en fonction des performances au regard des objectifs ESG fixés. L’éventail de questions est vaste, et la situation géographique, de même que les caractéristiques particulières des actifs en cause sont essentielles. Les risques eux-mêmes sont également dynamiques et non-linéaires, ce qui rend encore plus difficile leur identification et leur traitement, à moins de les examiner sous le prisme d’un secteur intégré.

L’accélération de la transition vers une économie sans carbone et résiliente au changement climatique s’accompagne en outre d’un impératif majeur : une transition juste et équitable. Cette « transition juste » doit soutenir les travailleurs qui s’en trouvent affectés et les communautés vulnérables, de manière à n’abandonner personne.

Pour le secteur des EnR, notre équipe dédiée aux enjeux ESG est au fait de ces complexités. Nous avons conscience que les besoins varient énormément d’une entreprise à l’autre, en fonction du secteur d’appartenance, de la stratégie poursuivie et du contexte. Nous sommes en mesure de répondre à ces défis et d’offrir des conseils sur mesure dans les domaines de la finance responsable, du réchauffement climatique, des contrats d’achat d’électricité par les entreprises, des droits humains, de la protection des travailleurs, des chaînes d’approvisionnement et de l’inclusion des diverses parties prenantes. Nous savons que les entreprises cherchent à démontrer qu’elles intègrent les paramètres ESG à leurs stratégies et opérations, et qu’elles n’ignorent ni les dangers, ni les risques importants qui sont susceptibles de résulter d’une mauvaise hiérarchisation des priorités en matière de préoccupations ESG.

Les énergies renouvelables

La transition vers une économie zéro émission a pour corollaire une forte demande pour les solutions basées sur les énergies renouvelables. Toutefois, pour les entreprises exerçant dans ce domaine, l’histoire ne se résume pas aux problématiques de réchauffement climatique. Même les énergies renouvelables peuvent ne pas être durables si elles n’intègrent pas correctement les facteurs ESG. Certains aspects, tels que la gestion de la chaîne d’approvisionnement, la sécurité des données, les droits humains et l’approvisionnement en matériaux doivent, entre autres, être considérés avec prudence. Ainsi, les problèmes de chaîne d’approvisionnement associés aux projets photovoltaïques sont conséquents, dans la mesure où les panneaux solaires peuvent être fabriqués dans un autre pays, voire dans un autre hémisphère, avant d’être expédiés dans le monde entier jusqu’au lieu où ils seront installés. De même, la création de parcs éoliens impose souvent de construire et d’entretenir des installations dans des endroits reculés, et donc de résoudre des questions de santé, de sécurité et d’emploi, en sus des préoccupations relatives à l’environnement et à la chaîne d’approvisionnement. Une usine de recyclage peut représenter une belle initiative, mais est-elle conforme à un développement durable si les bennes à déchets fonctionnent au gasoil et si leurs conducteurs ne touchent pas un salaire minimum ? Il faut réfléchir aux questions ESG sur la totalité du cycle de vie d’un projet développé autour de l’énergie renouvelable, tant aux stades de sa planification et de son développement, qu’à ceux de son exploitation et de son démantèlement.

Pétrole et gaz

La transition énergétique vise à faire passer le secteur mondial des énergies fossiles à des émissions nulles de gaz à effet de serre d’ici 2050. Nous voyons actuellement d’importantes sociétés pétrolières et gazières intégrées s’engager à se conformer aux objectifs fixés par l’Accord de Paris, tandis que des acteurs incontournables de l’énergie investissent de plus en plus dans le développement de leurs offres en énergies renouvelables.

Les entreprises du secteur qui voient plus loin comprennent que l’engagement en faveur du développement durable impose de revoir tous les aspects de leur activité, et notamment les questions de santé et de sécurité sur leurs plateformes de forage, une conception des produits garantissant un transport sécurisé et efficace des substances et produits pétroliers et gaziers à toutes les étapes du processus de production, et la transparence des modalités d’atténuation et de gestion des risques.

Lorsque nous conseillons des grandes entreprises énergétiques sur des questions de développement durable, la production d’énergie à partir de sources renouvelables est un des aspect, sans pour autant être le seul élément à considérer pour atteindre un développement durable.

Exploitation minière

Pour le secteur minier, il est tout aussi fondamental d’éliminer progressivement les émissions. Il faut non seulement tenir compte des activités minières, mais aussi des émissions indirectes associées à la chaîne de valorisation, à la fois en amont et en aval. En outre, les entreprises vont devoir mieux collaborer avec leurs clients afin d’exploiter efficacement les ressources, réemployer et recycler les matériaux et minéraux, comme l’acier et le cuivre.

Par ailleurs, du fait de la croissance constante de la demande pour de nouveaux composants technologiques et des solutions de stockage d’énergie innovantes, le secteur minier assiste à une réorientation de la demande qui impose d’augmenter la production de minéraux essentiels. Cette évolution s’accompagne de conséquences environnementales et sociales qui doivent être contrôlées et gérées de manière adéquate et transparente. Les droits humains et l’implication des communautés locales sont des éléments essentiels du développement durable.

Il est tout aussi crucial de faire évoluer les attentes des investisseurs et des consommateurs. Les investisseurs réclament de plus en plus que soient mises en place des obligations d’information et de transparence sur les principales données ESG des entreprises et la manière dont elles sont intégrées à leur gouvernance, leur stratégie, leur gestion des risques, leurs mesures et leurs objectifs. Par ailleurs, l’accès au capital et son coût sont également progressivement indexés sur les performances des paramètres ESG et leur impact.

Eau

Dans le monde entier, la pérennité des ressources en eau et la garantie de pouvoir y accéder sont devenues des enjeux majeurs. Des facteurs tels que l’utilisation efficace de l’eau pour un produit, ainsi que l’empreinte hydrique de sa production vont devenir de plus en plus prépondérants, dans un contexte où la pénurie des ressources en eau, les dérèglements climatiques et les incidences du réchauffement climatique sont de plus en plus alarmants.

Parmi les autres aspects de la consommation industrielle d’eau, il faut aussi citer l’important volume d’émissions que génèrent le pompage et la distribution d’eau. Le recours à des énergies renouvelables pour ces opérations va prendre de l’importance pour le secteur de l’eau. Les politiques prônant la non-gratuité des services écosystémiques et des solutions naturelles (visant à concourir à la protection des bassins hydrographiques et à la garantie d’accès et d’approvisionnement à ceux-ci) s’imposent progressivement dans de vastes territoires, comme celui de l’Union Européenne.

1 AIE, “Net Zero by 2050 -A roadmap for the Global Energy Sector” (mai 2021).

Nous vous invitons à prendre contact avec nos responsables ESG pour évoquer les implications de ces questions sur votre activité.

Plus de 35 pays dans le monde ont déclaré l’état d’urgence climatique, et nombre d’entre eux, comme la Suède, le Royaume-Uni, la France, le Danemark et la Nouvelle Zélande, ont légiféré pour fixer des objectifs zéro émission.

Le récent rapport de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) intitulé « Net Zero by 2050, A Roadmap for the Global Energy Sector » confirme le rôle crucial joué par le secteur des énergies fossiles.1  Actuellement, celui-ci est à l’origine d’environ trois-quarts des émissions de gaz à effet de serre, mais il détient pourtant la clef qui permettrait de prévenir les pires effets du réchauffement climatique. Au vu du scénario dressé par l’AIE, jusqu’en 2030, une réduction drastique des émissions doit provenir des technologies existantes. Pour ce faire, il faudra déployer toutes les technologies énergétiques propres et efficaces, et intensifier le recours aux technologies solaires et éoliennes. De plus, la production hydroélectrique et le nucléaire, qui sont les deux plus grandes sources d’énergie à faible émission de carbone disponibles à ce jour, constitueront les piliers indispensables de cette transition. Après 2030, les principales innovations et opportunités viendront des batteries de nouvelle génération, de l’hydrogène, des électrolyseurs et de la capture directe de l’air et de son stockage.

D’autres questions centrales liées aux critères ESG ont des incidences profondes sur le secteur de l’Énergie et des Ressources Naturelles (EnR), sachant que les facteurs environnementaux n’en sont que l’un des aspects, les paramètres sociaux et de gouvernance constituant des moteurs de succès tout aussi déterminants. Pour certaines entreprises, il est essentiel d’assurer la protection des droits humains, la préservation d’un bassin hydrographique et de tenir compte des conséquences à long terme sur les communautés locales. À l’heure actuelle, le meilleur moyen d’y parvenir, et de prouver son engagement, consistant à instaurer des mesures comme la modulation de la rémunération des dirigeants en fonction des performances au regard des objectifs ESG fixés. L’éventail de questions est vaste, et la situation géographique, de même que les caractéristiques particulières des actifs en cause sont essentielles. Les risques eux-mêmes sont également dynamiques et non-linéaires, ce qui rend encore plus difficile leur identification et leur traitement, à moins de les examiner sous le prisme d’un secteur intégré.

L’accélération de la transition vers une économie sans carbone et résiliente au changement climatique s’accompagne en outre d’un impératif majeur : une transition juste et équitable. Cette « transition juste » doit soutenir les travailleurs qui s’en trouvent affectés et les communautés vulnérables, de manière à n’abandonner personne.

Pour le secteur des EnR, notre équipe dédiée aux enjeux ESG est au fait de ces complexités. Nous avons conscience que les besoins varient énormément d’une entreprise à l’autre, en fonction du secteur d’appartenance, de la stratégie poursuivie et du contexte. Nous sommes en mesure de répondre à ces défis et d’offrir des conseils sur mesure dans les domaines de la finance responsable, du réchauffement climatique, des contrats d’achat d’électricité par les entreprises, des droits humains, de la protection des travailleurs, des chaînes d’approvisionnement et de l’inclusion des diverses parties prenantes. Nous savons que les entreprises cherchent à démontrer qu’elles intègrent les paramètres ESG à leurs stratégies et opérations, et qu’elles n’ignorent ni les dangers, ni les risques importants qui sont susceptibles de résulter d’une mauvaise hiérarchisation des priorités en matière de préoccupations ESG.

Les énergies renouvelables

La transition vers une économie zéro émission a pour corollaire une forte demande pour les solutions basées sur les énergies renouvelables. Toutefois, pour les entreprises exerçant dans ce domaine, l’histoire ne se résume pas aux problématiques de réchauffement climatique. Même les énergies renouvelables peuvent ne pas être durables si elles n’intègrent pas correctement les facteurs ESG. Certains aspects, tels que la gestion de la chaîne d’approvisionnement, la sécurité des données, les droits humains et l’approvisionnement en matériaux doivent, entre autres, être considérés avec prudence. Ainsi, les problèmes de chaîne d’approvisionnement associés aux projets photovoltaïques sont conséquents, dans la mesure où les panneaux solaires peuvent être fabriqués dans un autre pays, voire dans un autre hémisphère, avant d’être expédiés dans le monde entier jusqu’au lieu où ils seront installés. De même, la création de parcs éoliens impose souvent de construire et d’entretenir des installations dans des endroits reculés, et donc de résoudre des questions de santé, de sécurité et d’emploi, en sus des préoccupations relatives à l’environnement et à la chaîne d’approvisionnement. Une usine de recyclage peut représenter une belle initiative, mais est-elle conforme à un développement durable si les bennes à déchets fonctionnent au gasoil et si leurs conducteurs ne touchent pas un salaire minimum ? Il faut réfléchir aux questions ESG sur la totalité du cycle de vie d’un projet développé autour de l’énergie renouvelable, tant aux stades de sa planification et de son développement, qu’à ceux de son exploitation et de son démantèlement.

Pétrole et gaz

La transition énergétique vise à faire passer le secteur mondial des énergies fossiles à des émissions nulles de gaz à effet de serre d’ici 2050. Nous voyons actuellement d’importantes sociétés pétrolières et gazières intégrées s’engager à se conformer aux objectifs fixés par l’Accord de Paris, tandis que des acteurs incontournables de l’énergie investissent de plus en plus dans le développement de leurs offres en énergies renouvelables.

Les entreprises du secteur qui voient plus loin comprennent que l’engagement en faveur du développement durable impose de revoir tous les aspects de leur activité, et notamment les questions de santé et de sécurité sur leurs plateformes de forage, une conception des produits garantissant un transport sécurisé et efficace des substances et produits pétroliers et gaziers à toutes les étapes du processus de production, et la transparence des modalités d’atténuation et de gestion des risques.

Lorsque nous conseillons des grandes entreprises énergétiques sur des questions de développement durable, la production d’énergie à partir de sources renouvelables est un des aspect, sans pour autant être le seul élément à considérer pour atteindre un développement durable.

Exploitation minière

Pour le secteur minier, il est tout aussi fondamental d’éliminer progressivement les émissions. Il faut non seulement tenir compte des activités minières, mais aussi des émissions indirectes associées à la chaîne de valorisation, à la fois en amont et en aval. En outre, les entreprises vont devoir mieux collaborer avec leurs clients afin d’exploiter efficacement les ressources, réemployer et recycler les matériaux et minéraux, comme l’acier et le cuivre.

Par ailleurs, du fait de la croissance constante de la demande pour de nouveaux composants technologiques et des solutions de stockage d’énergie innovantes, le secteur minier assiste à une réorientation de la demande qui impose d’augmenter la production de minéraux essentiels. Cette évolution s’accompagne de conséquences environnementales et sociales qui doivent être contrôlées et gérées de manière adéquate et transparente. Les droits humains et l’implication des communautés locales sont des éléments essentiels du développement durable.

Il est tout aussi crucial de faire évoluer les attentes des investisseurs et des consommateurs. Les investisseurs réclament de plus en plus que soient mises en place des obligations d’information et de transparence sur les principales données ESG des entreprises et la manière dont elles sont intégrées à leur gouvernance, leur stratégie, leur gestion des risques, leurs mesures et leurs objectifs. Par ailleurs, l’accès au capital et son coût sont également progressivement indexés sur les performances des paramètres ESG et leur impact.

Eau

Dans le monde entier, la pérennité des ressources en eau et la garantie de pouvoir y accéder sont devenues des enjeux majeurs. Des facteurs tels que l’utilisation efficace de l’eau pour un produit, ainsi que l’empreinte hydrique de sa production vont devenir de plus en plus prépondérants, dans un contexte où la pénurie des ressources en eau, les dérèglements climatiques et les incidences du réchauffement climatique sont de plus en plus alarmants.

Parmi les autres aspects de la consommation industrielle d’eau, il faut aussi citer l’important volume d’émissions que génèrent le pompage et la distribution d’eau. Le recours à des énergies renouvelables pour ces opérations va prendre de l’importance pour le secteur de l’eau. Les politiques prônant la non-gratuité des services écosystémiques et des solutions naturelles (visant à concourir à la protection des bassins hydrographiques et à la garantie d’accès et d’approvisionnement à ceux-ci) s’imposent progressivement dans de vastes territoires, comme celui de l’Union Européenne.

1 AIE, “Net Zero by 2050 -A roadmap for the Global Energy Sector” (mai 2021).

Nous vous invitons à prendre contact avec nos responsables ESG pour évoquer les implications de ces questions sur votre activité.

Plus de 35 pays dans le monde ont déclaré l’état d’urgence climatique, et nombre d’entre eux, comme la Suède, le Royaume-Uni, la France, le Danemark et la Nouvelle Zélande, ont légiféré pour fixer des objectifs zéro émission.

Le récent rapport de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) intitulé « Net Zero by 2050, A Roadmap for the Global Energy Sector » confirme le rôle crucial joué par le secteur des énergies fossiles.1  Actuellement, celui-ci est à l’origine d’environ trois-quarts des émissions de gaz à effet de serre, mais il détient pourtant la clef qui permettrait de prévenir les pires effets du réchauffement climatique. Au vu du scénario dressé par l’AIE, jusqu’en 2030, une réduction drastique des émissions doit provenir des technologies existantes. Pour ce faire, il faudra déployer toutes les technologies énergétiques propres et efficaces, et intensifier le recours aux technologies solaires et éoliennes. De plus, la production hydroélectrique et le nucléaire, qui sont les deux plus grandes sources d’énergie à faible émission de carbone disponibles à ce jour, constitueront les piliers indispensables de cette transition. Après 2030, les principales innovations et opportunités viendront des batteries de nouvelle génération, de l’hydrogène, des électrolyseurs et de la capture directe de l’air et de son stockage.

D’autres questions centrales liées aux critères ESG ont des incidences profondes sur le secteur de l’Énergie et des Ressources Naturelles (EnR), sachant que les facteurs environnementaux n’en sont que l’un des aspects, les paramètres sociaux et de gouvernance constituant des moteurs de succès tout aussi déterminants. Pour certaines entreprises, il est essentiel d’assurer la protection des droits humains, la préservation d’un bassin hydrographique et de tenir compte des conséquences à long terme sur les communautés locales. À l’heure actuelle, le meilleur moyen d’y parvenir, et de prouver son engagement, consistant à instaurer des mesures comme la modulation de la rémunération des dirigeants en fonction des performances au regard des objectifs ESG fixés. L’éventail de questions est vaste, et la situation géographique, de même que les caractéristiques particulières des actifs en cause sont essentielles. Les risques eux-mêmes sont également dynamiques et non-linéaires, ce qui rend encore plus difficile leur identification et leur traitement, à moins de les examiner sous le prisme d’un secteur intégré.

L’accélération de la transition vers une économie sans carbone et résiliente au changement climatique s’accompagne en outre d’un impératif majeur : une transition juste et équitable. Cette « transition juste » doit soutenir les travailleurs qui s’en trouvent affectés et les communautés vulnérables, de manière à n’abandonner personne.

Pour le secteur des EnR, notre équipe dédiée aux enjeux ESG est au fait de ces complexités. Nous avons conscience que les besoins varient énormément d’une entreprise à l’autre, en fonction du secteur d’appartenance, de la stratégie poursuivie et du contexte. Nous sommes en mesure de répondre à ces défis et d’offrir des conseils sur mesure dans les domaines de la finance responsable, du réchauffement climatique, des contrats d’achat d’électricité par les entreprises, des droits humains, de la protection des travailleurs, des chaînes d’approvisionnement et de l’inclusion des diverses parties prenantes. Nous savons que les entreprises cherchent à démontrer qu’elles intègrent les paramètres ESG à leurs stratégies et opérations, et qu’elles n’ignorent ni les dangers, ni les risques importants qui sont susceptibles de résulter d’une mauvaise hiérarchisation des priorités en matière de préoccupations ESG.

Les énergies renouvelables

La transition vers une économie zéro émission a pour corollaire une forte demande pour les solutions basées sur les énergies renouvelables. Toutefois, pour les entreprises exerçant dans ce domaine, l’histoire ne se résume pas aux problématiques de réchauffement climatique. Même les énergies renouvelables peuvent ne pas être durables si elles n’intègrent pas correctement les facteurs ESG. Certains aspects, tels que la gestion de la chaîne d’approvisionnement, la sécurité des données, les droits humains et l’approvisionnement en matériaux doivent, entre autres, être considérés avec prudence. Ainsi, les problèmes de chaîne d’approvisionnement associés aux projets photovoltaïques sont conséquents, dans la mesure où les panneaux solaires peuvent être fabriqués dans un autre pays, voire dans un autre hémisphère, avant d’être expédiés dans le monde entier jusqu’au lieu où ils seront installés. De même, la création de parcs éoliens impose souvent de construire et d’entretenir des installations dans des endroits reculés, et donc de résoudre des questions de santé, de sécurité et d’emploi, en sus des préoccupations relatives à l’environnement et à la chaîne d’approvisionnement. Une usine de recyclage peut représenter une belle initiative, mais est-elle conforme à un développement durable si les bennes à déchets fonctionnent au gasoil et si leurs conducteurs ne touchent pas un salaire minimum ? Il faut réfléchir aux questions ESG sur la totalité du cycle de vie d’un projet développé autour de l’énergie renouvelable, tant aux stades de sa planification et de son développement, qu’à ceux de son exploitation et de son démantèlement.

Pétrole et gaz

La transition énergétique vise à faire passer le secteur mondial des énergies fossiles à des émissions nulles de gaz à effet de serre d’ici 2050. Nous voyons actuellement d’importantes sociétés pétrolières et gazières intégrées s’engager à se conformer aux objectifs fixés par l’Accord de Paris, tandis que des acteurs incontournables de l’énergie investissent de plus en plus dans le développement de leurs offres en énergies renouvelables.

Les entreprises du secteur qui voient plus loin comprennent que l’engagement en faveur du développement durable impose de revoir tous les aspects de leur activité, et notamment les questions de santé et de sécurité sur leurs plateformes de forage, une conception des produits garantissant un transport sécurisé et efficace des substances et produits pétroliers et gaziers à toutes les étapes du processus de production, et la transparence des modalités d’atténuation et de gestion des risques.

Lorsque nous conseillons des grandes entreprises énergétiques sur des questions de développement durable, la production d’énergie à partir de sources renouvelables est un des aspect, sans pour autant être le seul élément à considérer pour atteindre un développement durable.

Exploitation minière

Pour le secteur minier, il est tout aussi fondamental d’éliminer progressivement les émissions. Il faut non seulement tenir compte des activités minières, mais aussi des émissions indirectes associées à la chaîne de valorisation, à la fois en amont et en aval. En outre, les entreprises vont devoir mieux collaborer avec leurs clients afin d’exploiter efficacement les ressources, réemployer et recycler les matériaux et minéraux, comme l’acier et le cuivre.

Par ailleurs, du fait de la croissance constante de la demande pour de nouveaux composants technologiques et des solutions de stockage d’énergie innovantes, le secteur minier assiste à une réorientation de la demande qui impose d’augmenter la production de minéraux essentiels. Cette évolution s’accompagne de conséquences environnementales et sociales qui doivent être contrôlées et gérées de manière adéquate et transparente. Les droits humains et l’implication des communautés locales sont des éléments essentiels du développement durable.

Il est tout aussi crucial de faire évoluer les attentes des investisseurs et des consommateurs. Les investisseurs réclament de plus en plus que soient mises en place des obligations d’information et de transparence sur les principales données ESG des entreprises et la manière dont elles sont intégrées à leur gouvernance, leur stratégie, leur gestion des risques, leurs mesures et leurs objectifs. Par ailleurs, l’accès au capital et son coût sont également progressivement indexés sur les performances des paramètres ESG et leur impact.

Eau

Dans le monde entier, la pérennité des ressources en eau et la garantie de pouvoir y accéder sont devenues des enjeux majeurs. Des facteurs tels que l’utilisation efficace de l’eau pour un produit, ainsi que l’empreinte hydrique de sa production vont devenir de plus en plus prépondérants, dans un contexte où la pénurie des ressources en eau, les dérèglements climatiques et les incidences du réchauffement climatique sont de plus en plus alarmants.

Parmi les autres aspects de la consommation industrielle d’eau, il faut aussi citer l’important volume d’émissions que génèrent le pompage et la distribution d’eau. Le recours à des énergies renouvelables pour ces opérations va prendre de l’importance pour le secteur de l’eau. Les politiques prônant la non-gratuité des services écosystémiques et des solutions naturelles (visant à concourir à la protection des bassins hydrographiques et à la garantie d’accès et d’approvisionnement à ceux-ci) s’imposent progressivement dans de vastes territoires, comme celui de l’Union Européenne.

1 AIE, “Net Zero by 2050 -A roadmap for the Global Energy Sector” (mai 2021).

Nous vous invitons à prendre contact avec nos responsables ESG pour évoquer les implications de ces questions sur votre activité.

Plus de 35 pays dans le monde ont déclaré l’état d’urgence climatique, et nombre d’entre eux, comme la Suède, le Royaume-Uni, la France, le Danemark et la Nouvelle Zélande, ont légiféré pour fixer des objectifs zéro émission.

Le récent rapport de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) intitulé « Net Zero by 2050, A Roadmap for the Global Energy Sector » confirme le rôle crucial joué par le secteur des énergies fossiles.1  Actuellement, celui-ci est à l’origine d’environ trois-quarts des émissions de gaz à effet de serre, mais il détient pourtant la clef qui permettrait de prévenir les pires effets du réchauffement climatique. Au vu du scénario dressé par l’AIE, jusqu’en 2030, une réduction drastique des émissions doit provenir des technologies existantes. Pour ce faire, il faudra déployer toutes les technologies énergétiques propres et efficaces, et intensifier le recours aux technologies solaires et éoliennes. De plus, la production hydroélectrique et le nucléaire, qui sont les deux plus grandes sources d’énergie à faible émission de carbone disponibles à ce jour, constitueront les piliers indispensables de cette transition. Après 2030, les principales innovations et opportunités viendront des batteries de nouvelle génération, de l’hydrogène, des électrolyseurs et de la capture directe de l’air et de son stockage.

D’autres questions centrales liées aux critères ESG ont des incidences profondes sur le secteur de l’Énergie et des Ressources Naturelles (EnR), sachant que les facteurs environnementaux n’en sont que l’un des aspects, les paramètres sociaux et de gouvernance constituant des moteurs de succès tout aussi déterminants. Pour certaines entreprises, il est essentiel d’assurer la protection des droits humains, la préservation d’un bassin hydrographique et de tenir compte des conséquences à long terme sur les communautés locales. À l’heure actuelle, le meilleur moyen d’y parvenir, et de prouver son engagement, consistant à instaurer des mesures comme la modulation de la rémunération des dirigeants en fonction des performances au regard des objectifs ESG fixés. L’éventail de questions est vaste, et la situation géographique, de même que les caractéristiques particulières des actifs en cause sont essentielles. Les risques eux-mêmes sont également dynamiques et non-linéaires, ce qui rend encore plus difficile leur identification et leur traitement, à moins de les examiner sous le prisme d’un secteur intégré.

L’accélération de la transition vers une économie sans carbone et résiliente au changement climatique s’accompagne en outre d’un impératif majeur : une transition juste et équitable. Cette « transition juste » doit soutenir les travailleurs qui s’en trouvent affectés et les communautés vulnérables, de manière à n’abandonner personne.

Pour le secteur des EnR, notre équipe dédiée aux enjeux ESG est au fait de ces complexités. Nous avons conscience que les besoins varient énormément d’une entreprise à l’autre, en fonction du secteur d’appartenance, de la stratégie poursuivie et du contexte. Nous sommes en mesure de répondre à ces défis et d’offrir des conseils sur mesure dans les domaines de la finance responsable, du réchauffement climatique, des contrats d’achat d’électricité par les entreprises, des droits humains, de la protection des travailleurs, des chaînes d’approvisionnement et de l’inclusion des diverses parties prenantes. Nous savons que les entreprises cherchent à démontrer qu’elles intègrent les paramètres ESG à leurs stratégies et opérations, et qu’elles n’ignorent ni les dangers, ni les risques importants qui sont susceptibles de résulter d’une mauvaise hiérarchisation des priorités en matière de préoccupations ESG.

Les énergies renouvelables

La transition vers une économie zéro émission a pour corollaire une forte demande pour les solutions basées sur les énergies renouvelables. Toutefois, pour les entreprises exerçant dans ce domaine, l’histoire ne se résume pas aux problématiques de réchauffement climatique. Même les énergies renouvelables peuvent ne pas être durables si elles n’intègrent pas correctement les facteurs ESG. Certains aspects, tels que la gestion de la chaîne d’approvisionnement, la sécurité des données, les droits humains et l’approvisionnement en matériaux doivent, entre autres, être considérés avec prudence. Ainsi, les problèmes de chaîne d’approvisionnement associés aux projets photovoltaïques sont conséquents, dans la mesure où les panneaux solaires peuvent être fabriqués dans un autre pays, voire dans un autre hémisphère, avant d’être expédiés dans le monde entier jusqu’au lieu où ils seront installés. De même, la création de parcs éoliens impose souvent de construire et d’entretenir des installations dans des endroits reculés, et donc de résoudre des questions de santé, de sécurité et d’emploi, en sus des préoccupations relatives à l’environnement et à la chaîne d’approvisionnement. Une usine de recyclage peut représenter une belle initiative, mais est-elle conforme à un développement durable si les bennes à déchets fonctionnent au gasoil et si leurs conducteurs ne touchent pas un salaire minimum ? Il faut réfléchir aux questions ESG sur la totalité du cycle de vie d’un projet développé autour de l’énergie renouvelable, tant aux stades de sa planification et de son développement, qu’à ceux de son exploitation et de son démantèlement.

Pétrole et gaz

La transition énergétique vise à faire passer le secteur mondial des énergies fossiles à des émissions nulles de gaz à effet de serre d’ici 2050. Nous voyons actuellement d’importantes sociétés pétrolières et gazières intégrées s’engager à se conformer aux objectifs fixés par l’Accord de Paris, tandis que des acteurs incontournables de l’énergie investissent de plus en plus dans le développement de leurs offres en énergies renouvelables.

Les entreprises du secteur qui voient plus loin comprennent que l’engagement en faveur du développement durable impose de revoir tous les aspects de leur activité, et notamment les questions de santé et de sécurité sur leurs plateformes de forage, une conception des produits garantissant un transport sécurisé et efficace des substances et produits pétroliers et gaziers à toutes les étapes du processus de production, et la transparence des modalités d’atténuation et de gestion des risques.

Lorsque nous conseillons des grandes entreprises énergétiques sur des questions de développement durable, la production d’énergie à partir de sources renouvelables est un des aspect, sans pour autant être le seul élément à considérer pour atteindre un développement durable.

Exploitation minière

Pour le secteur minier, il est tout aussi fondamental d’éliminer progressivement les émissions. Il faut non seulement tenir compte des activités minières, mais aussi des émissions indirectes associées à la chaîne de valorisation, à la fois en amont et en aval. En outre, les entreprises vont devoir mieux collaborer avec leurs clients afin d’exploiter efficacement les ressources, réemployer et recycler les matériaux et minéraux, comme l’acier et le cuivre.

Par ailleurs, du fait de la croissance constante de la demande pour de nouveaux composants technologiques et des solutions de stockage d’énergie innovantes, le secteur minier assiste à une réorientation de la demande qui impose d’augmenter la production de minéraux essentiels. Cette évolution s’accompagne de conséquences environnementales et sociales qui doivent être contrôlées et gérées de manière adéquate et transparente. Les droits humains et l’implication des communautés locales sont des éléments essentiels du développement durable.

Il est tout aussi crucial de faire évoluer les attentes des investisseurs et des consommateurs. Les investisseurs réclament de plus en plus que soient mises en place des obligations d’information et de transparence sur les principales données ESG des entreprises et la manière dont elles sont intégrées à leur gouvernance, leur stratégie, leur gestion des risques, leurs mesures et leurs objectifs. Par ailleurs, l’accès au capital et son coût sont également progressivement indexés sur les performances des paramètres ESG et leur impact.

Eau

Dans le monde entier, la pérennité des ressources en eau et la garantie de pouvoir y accéder sont devenues des enjeux majeurs. Des facteurs tels que l’utilisation efficace de l’eau pour un produit, ainsi que l’empreinte hydrique de sa production vont devenir de plus en plus prépondérants, dans un contexte où la pénurie des ressources en eau, les dérèglements climatiques et les incidences du réchauffement climatique sont de plus en plus alarmants.

Parmi les autres aspects de la consommation industrielle d’eau, il faut aussi citer l’important volume d’émissions que génèrent le pompage et la distribution d’eau. Le recours à des énergies renouvelables pour ces opérations va prendre de l’importance pour le secteur de l’eau. Les politiques prônant la non-gratuité des services écosystémiques et des solutions naturelles (visant à concourir à la protection des bassins hydrographiques et à la garantie d’accès et d’approvisionnement à ceux-ci) s’imposent progressivement dans de vastes territoires, comme celui de l’Union Européenne.

1 AIE, “Net Zero by 2050 -A roadmap for the Global Energy Sector” (mai 2021).

Nous vous invitons à prendre contact avec nos responsables ESG pour évoquer les implications de ces questions sur votre activité.

Plus de 35 pays dans le monde ont déclaré l’état d’urgence climatique, et nombre d’entre eux, comme la Suède, le Royaume-Uni, la France, le Danemark et la Nouvelle Zélande, ont légiféré pour fixer des objectifs zéro émission.

Le récent rapport de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) intitulé « Net Zero by 2050, A Roadmap for the Global Energy Sector » confirme le rôle crucial joué par le secteur des énergies fossiles.1  Actuellement, celui-ci est à l’origine d’environ trois-quarts des émissions de gaz à effet de serre, mais il détient pourtant la clef qui permettrait de prévenir les pires effets du réchauffement climatique. Au vu du scénario dressé par l’AIE, jusqu’en 2030, une réduction drastique des émissions doit provenir des technologies existantes. Pour ce faire, il faudra déployer toutes les technologies énergétiques propres et efficaces, et intensifier le recours aux technologies solaires et éoliennes. De plus, la production hydroélectrique et le nucléaire, qui sont les deux plus grandes sources d’énergie à faible émission de carbone disponibles à ce jour, constitueront les piliers indispensables de cette transition. Après 2030, les principales innovations et opportunités viendront des batteries de nouvelle génération, de l’hydrogène, des électrolyseurs et de la capture directe de l’air et de son stockage.

D’autres questions centrales liées aux critères ESG ont des incidences profondes sur le secteur de l’Énergie et des Ressources Naturelles (EnR), sachant que les facteurs environnementaux n’en sont que l’un des aspects, les paramètres sociaux et de gouvernance constituant des moteurs de succès tout aussi déterminants. Pour certaines entreprises, il est essentiel d’assurer la protection des droits humains, la préservation d’un bassin hydrographique et de tenir compte des conséquences à long terme sur les communautés locales. À l’heure actuelle, le meilleur moyen d’y parvenir, et de prouver son engagement, consistant à instaurer des mesures comme la modulation de la rémunération des dirigeants en fonction des performances au regard des objectifs ESG fixés. L’éventail de questions est vaste, et la situation géographique, de même que les caractéristiques particulières des actifs en cause sont essentielles. Les risques eux-mêmes sont également dynamiques et non-linéaires, ce qui rend encore plus difficile leur identification et leur traitement, à moins de les examiner sous le prisme d’un secteur intégré.

L’accélération de la transition vers une économie sans carbone et résiliente au changement climatique s’accompagne en outre d’un impératif majeur : une transition juste et équitable. Cette « transition juste » doit soutenir les travailleurs qui s’en trouvent affectés et les communautés vulnérables, de manière à n’abandonner personne.

Pour le secteur des EnR, notre équipe dédiée aux enjeux ESG est au fait de ces complexités. Nous avons conscience que les besoins varient énormément d’une entreprise à l’autre, en fonction du secteur d’appartenance, de la stratégie poursuivie et du contexte. Nous sommes en mesure de répondre à ces défis et d’offrir des conseils sur mesure dans les domaines de la finance responsable, du réchauffement climatique, des contrats d’achat d’électricité par les entreprises, des droits humains, de la protection des travailleurs, des chaînes d’approvisionnement et de l’inclusion des diverses parties prenantes. Nous savons que les entreprises cherchent à démontrer qu’elles intègrent les paramètres ESG à leurs stratégies et opérations, et qu’elles n’ignorent ni les dangers, ni les risques importants qui sont susceptibles de résulter d’une mauvaise hiérarchisation des priorités en matière de préoccupations ESG.

Les énergies renouvelables

La transition vers une économie zéro émission a pour corollaire une forte demande pour les solutions basées sur les énergies renouvelables. Toutefois, pour les entreprises exerçant dans ce domaine, l’histoire ne se résume pas aux problématiques de réchauffement climatique. Même les énergies renouvelables peuvent ne pas être durables si elles n’intègrent pas correctement les facteurs ESG. Certains aspects, tels que la gestion de la chaîne d’approvisionnement, la sécurité des données, les droits humains et l’approvisionnement en matériaux doivent, entre autres, être considérés avec prudence. Ainsi, les problèmes de chaîne d’approvisionnement associés aux projets photovoltaïques sont conséquents, dans la mesure où les panneaux solaires peuvent être fabriqués dans un autre pays, voire dans un autre hémisphère, avant d’être expédiés dans le monde entier jusqu’au lieu où ils seront installés. De même, la création de parcs éoliens impose souvent de construire et d’entretenir des installations dans des endroits reculés, et donc de résoudre des questions de santé, de sécurité et d’emploi, en sus des préoccupations relatives à l’environnement et à la chaîne d’approvisionnement. Une usine de recyclage peut représenter une belle initiative, mais est-elle conforme à un développement durable si les bennes à déchets fonctionnent au gasoil et si leurs conducteurs ne touchent pas un salaire minimum ? Il faut réfléchir aux questions ESG sur la totalité du cycle de vie d’un projet développé autour de l’énergie renouvelable, tant aux stades de sa planification et de son développement, qu’à ceux de son exploitation et de son démantèlement.

Pétrole et gaz

La transition énergétique vise à faire passer le secteur mondial des énergies fossiles à des émissions nulles de gaz à effet de serre d’ici 2050. Nous voyons actuellement d’importantes sociétés pétrolières et gazières intégrées s’engager à se conformer aux objectifs fixés par l’Accord de Paris, tandis que des acteurs incontournables de l’énergie investissent de plus en plus dans le développement de leurs offres en énergies renouvelables.

Les entreprises du secteur qui voient plus loin comprennent que l’engagement en faveur du développement durable impose de revoir tous les aspects de leur activité, et notamment les questions de santé et de sécurité sur leurs plateformes de forage, une conception des produits garantissant un transport sécurisé et efficace des substances et produits pétroliers et gaziers à toutes les étapes du processus de production, et la transparence des modalités d’atténuation et de gestion des risques.

Lorsque nous conseillons des grandes entreprises énergétiques sur des questions de développement durable, la production d’énergie à partir de sources renouvelables est un des aspect, sans pour autant être le seul élément à considérer pour atteindre un développement durable.

Exploitation minière

Pour le secteur minier, il est tout aussi fondamental d’éliminer progressivement les émissions. Il faut non seulement tenir compte des activités minières, mais aussi des émissions indirectes associées à la chaîne de valorisation, à la fois en amont et en aval. En outre, les entreprises vont devoir mieux collaborer avec leurs clients afin d’exploiter efficacement les ressources, réemployer et recycler les matériaux et minéraux, comme l’acier et le cuivre.

Par ailleurs, du fait de la croissance constante de la demande pour de nouveaux composants technologiques et des solutions de stockage d’énergie innovantes, le secteur minier assiste à une réorientation de la demande qui impose d’augmenter la production de minéraux essentiels. Cette évolution s’accompagne de conséquences environnementales et sociales qui doivent être contrôlées et gérées de manière adéquate et transparente. Les droits humains et l’implication des communautés locales sont des éléments essentiels du développement durable.

Il est tout aussi crucial de faire évoluer les attentes des investisseurs et des consommateurs. Les investisseurs réclament de plus en plus que soient mises en place des obligations d’information et de transparence sur les principales données ESG des entreprises et la manière dont elles sont intégrées à leur gouvernance, leur stratégie, leur gestion des risques, leurs mesures et leurs objectifs. Par ailleurs, l’accès au capital et son coût sont également progressivement indexés sur les performances des paramètres ESG et leur impact.

Eau

Dans le monde entier, la pérennité des ressources en eau et la garantie de pouvoir y accéder sont devenues des enjeux majeurs. Des facteurs tels que l’utilisation efficace de l’eau pour un produit, ainsi que l’empreinte hydrique de sa production vont devenir de plus en plus prépondérants, dans un contexte où la pénurie des ressources en eau, les dérèglements climatiques et les incidences du réchauffement climatique sont de plus en plus alarmants.

Parmi les autres aspects de la consommation industrielle d’eau, il faut aussi citer l’important volume d’émissions que génèrent le pompage et la distribution d’eau. Le recours à des énergies renouvelables pour ces opérations va prendre de l’importance pour le secteur de l’eau. Les politiques prônant la non-gratuité des services écosystémiques et des solutions naturelles (visant à concourir à la protection des bassins hydrographiques et à la garantie d’accès et d’approvisionnement à ceux-ci) s’imposent progressivement dans de vastes territoires, comme celui de l’Union Européenne.

1 AIE, “Net Zero by 2050 -A roadmap for the Global Energy Sector” (mai 2021).

Nous vous invitons à prendre contact avec nos responsables ESG pour évoquer les implications de ces questions sur votre activité.

Plus de 35 pays dans le monde ont déclaré l’état d’urgence climatique, et nombre d’entre eux, comme la Suède, le Royaume-Uni, la France, le Danemark et la Nouvelle Zélande, ont légiféré pour fixer des objectifs zéro émission.

Le récent rapport de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) intitulé « Net Zero by 2050, A Roadmap for the Global Energy Sector » confirme le rôle crucial joué par le secteur des énergies fossiles.1  Actuellement, celui-ci est à l’origine d’environ trois-quarts des émissions de gaz à effet de serre, mais il détient pourtant la clef qui permettrait de prévenir les pires effets du réchauffement climatique. Au vu du scénario dressé par l’AIE, jusqu’en 2030, une réduction drastique des émissions doit provenir des technologies existantes. Pour ce faire, il faudra déployer toutes les technologies énergétiques propres et efficaces, et intensifier le recours aux technologies solaires et éoliennes. De plus, la production hydroélectrique et le nucléaire, qui sont les deux plus grandes sources d’énergie à faible émission de carbone disponibles à ce jour, constitueront les piliers indispensables de cette transition. Après 2030, les principales innovations et opportunités viendront des batteries de nouvelle génération, de l’hydrogène, des électrolyseurs et de la capture directe de l’air et de son stockage.

D’autres questions centrales liées aux critères ESG ont des incidences profondes sur le secteur de l’Énergie et des Ressources Naturelles (EnR), sachant que les facteurs environnementaux n’en sont que l’un des aspects, les paramètres sociaux et de gouvernance constituant des moteurs de succès tout aussi déterminants. Pour certaines entreprises, il est essentiel d’assurer la protection des droits humains, la préservation d’un bassin hydrographique et de tenir compte des conséquences à long terme sur les communautés locales. À l’heure actuelle, le meilleur moyen d’y parvenir, et de prouver son engagement, consistant à instaurer des mesures comme la modulation de la rémunération des dirigeants en fonction des performances au regard des objectifs ESG fixés. L’éventail de questions est vaste, et la situation géographique, de même que les caractéristiques particulières des actifs en cause sont essentielles. Les risques eux-mêmes sont également dynamiques et non-linéaires, ce qui rend encore plus difficile leur identification et leur traitement, à moins de les examiner sous le prisme d’un secteur intégré.

L’accélération de la transition vers une économie sans carbone et résiliente au changement climatique s’accompagne en outre d’un impératif majeur : une transition juste et équitable. Cette « transition juste » doit soutenir les travailleurs qui s’en trouvent affectés et les communautés vulnérables, de manière à n’abandonner personne.

Pour le secteur des EnR, notre équipe dédiée aux enjeux ESG est au fait de ces complexités. Nous avons conscience que les besoins varient énormément d’une entreprise à l’autre, en fonction du secteur d’appartenance, de la stratégie poursuivie et du contexte. Nous sommes en mesure de répondre à ces défis et d’offrir des conseils sur mesure dans les domaines de la finance responsable, du réchauffement climatique, des contrats d’achat d’électricité par les entreprises, des droits humains, de la protection des travailleurs, des chaînes d’approvisionnement et de l’inclusion des diverses parties prenantes. Nous savons que les entreprises cherchent à démontrer qu’elles intègrent les paramètres ESG à leurs stratégies et opérations, et qu’elles n’ignorent ni les dangers, ni les risques importants qui sont susceptibles de résulter d’une mauvaise hiérarchisation des priorités en matière de préoccupations ESG.

Les énergies renouvelables

La transition vers une économie zéro émission a pour corollaire une forte demande pour les solutions basées sur les énergies renouvelables. Toutefois, pour les entreprises exerçant dans ce domaine, l’histoire ne se résume pas aux problématiques de réchauffement climatique. Même les énergies renouvelables peuvent ne pas être durables si elles n’intègrent pas correctement les facteurs ESG. Certains aspects, tels que la gestion de la chaîne d’approvisionnement, la sécurité des données, les droits humains et l’approvisionnement en matériaux doivent, entre autres, être considérés avec prudence. Ainsi, les problèmes de chaîne d’approvisionnement associés aux projets photovoltaïques sont conséquents, dans la mesure où les panneaux solaires peuvent être fabriqués dans un autre pays, voire dans un autre hémisphère, avant d’être expédiés dans le monde entier jusqu’au lieu où ils seront installés. De même, la création de parcs éoliens impose souvent de construire et d’entretenir des installations dans des endroits reculés, et donc de résoudre des questions de santé, de sécurité et d’emploi, en sus des préoccupations relatives à l’environnement et à la chaîne d’approvisionnement. Une usine de recyclage peut représenter une belle initiative, mais est-elle conforme à un développement durable si les bennes à déchets fonctionnent au gasoil et si leurs conducteurs ne touchent pas un salaire minimum ? Il faut réfléchir aux questions ESG sur la totalité du cycle de vie d’un projet développé autour de l’énergie renouvelable, tant aux stades de sa planification et de son développement, qu’à ceux de son exploitation et de son démantèlement.

Pétrole et gaz

La transition énergétique vise à faire passer le secteur mondial des énergies fossiles à des émissions nulles de gaz à effet de serre d’ici 2050. Nous voyons actuellement d’importantes sociétés pétrolières et gazières intégrées s’engager à se conformer aux objectifs fixés par l’Accord de Paris, tandis que des acteurs incontournables de l’énergie investissent de plus en plus dans le développement de leurs offres en énergies renouvelables.

Les entreprises du secteur qui voient plus loin comprennent que l’engagement en faveur du développement durable impose de revoir tous les aspects de leur activité, et notamment les questions de santé et de sécurité sur leurs plateformes de forage, une conception des produits garantissant un transport sécurisé et efficace des substances et produits pétroliers et gaziers à toutes les étapes du processus de production, et la transparence des modalités d’atténuation et de gestion des risques.

Lorsque nous conseillons des grandes entreprises énergétiques sur des questions de développement durable, la production d’énergie à partir de sources renouvelables est un des aspect, sans pour autant être le seul élément à considérer pour atteindre un développement durable.

Exploitation minière

Pour le secteur minier, il est tout aussi fondamental d’éliminer progressivement les émissions. Il faut non seulement tenir compte des activités minières, mais aussi des émissions indirectes associées à la chaîne de valorisation, à la fois en amont et en aval. En outre, les entreprises vont devoir mieux collaborer avec leurs clients afin d’exploiter efficacement les ressources, réemployer et recycler les matériaux et minéraux, comme l’acier et le cuivre.

Par ailleurs, du fait de la croissance constante de la demande pour de nouveaux composants technologiques et des solutions de stockage d’énergie innovantes, le secteur minier assiste à une réorientation de la demande qui impose d’augmenter la production de minéraux essentiels. Cette évolution s’accompagne de conséquences environnementales et sociales qui doivent être contrôlées et gérées de manière adéquate et transparente. Les droits humains et l’implication des communautés locales sont des éléments essentiels du développement durable.

Il est tout aussi crucial de faire évoluer les attentes des investisseurs et des consommateurs. Les investisseurs réclament de plus en plus que soient mises en place des obligations d’information et de transparence sur les principales données ESG des entreprises et la manière dont elles sont intégrées à leur gouvernance, leur stratégie, leur gestion des risques, leurs mesures et leurs objectifs. Par ailleurs, l’accès au capital et son coût sont également progressivement indexés sur les performances des paramètres ESG et leur impact.

Eau

Dans le monde entier, la pérennité des ressources en eau et la garantie de pouvoir y accéder sont devenues des enjeux majeurs. Des facteurs tels que l’utilisation efficace de l’eau pour un produit, ainsi que l’empreinte hydrique de sa production vont devenir de plus en plus prépondérants, dans un contexte où la pénurie des ressources en eau, les dérèglements climatiques et les incidences du réchauffement climatique sont de plus en plus alarmants.

Parmi les autres aspects de la consommation industrielle d’eau, il faut aussi citer l’important volume d’émissions que génèrent le pompage et la distribution d’eau. Le recours à des énergies renouvelables pour ces opérations va prendre de l’importance pour le secteur de l’eau. Les politiques prônant la non-gratuité des services écosystémiques et des solutions naturelles (visant à concourir à la protection des bassins hydrographiques et à la garantie d’accès et d’approvisionnement à ceux-ci) s’imposent progressivement dans de vastes territoires, comme celui de l’Union Européenne.

1 AIE, “Net Zero by 2050 -A roadmap for the Global Energy Sector” (mai 2021).

Nous vous invitons à prendre contact avec nos responsables ESG pour évoquer les implications de ces questions sur votre activité.

Plus de 35 pays dans le monde ont déclaré l’état d’urgence climatique, et nombre d’entre eux, comme la Suède, le Royaume-Uni, la France, le Danemark et la Nouvelle Zélande, ont légiféré pour fixer des objectifs zéro émission.

Le récent rapport de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) intitulé « Net Zero by 2050, A Roadmap for the Global Energy Sector » confirme le rôle crucial joué par le secteur des énergies fossiles.1  Actuellement, celui-ci est à l’origine d’environ trois-quarts des émissions de gaz à effet de serre, mais il détient pourtant la clef qui permettrait de prévenir les pires effets du réchauffement climatique. Au vu du scénario dressé par l’AIE, jusqu’en 2030, une réduction drastique des émissions doit provenir des technologies existantes. Pour ce faire, il faudra déployer toutes les technologies énergétiques propres et efficaces, et intensifier le recours aux technologies solaires et éoliennes. De plus, la production hydroélectrique et le nucléaire, qui sont les deux plus grandes sources d’énergie à faible émission de carbone disponibles à ce jour, constitueront les piliers indispensables de cette transition. Après 2030, les principales innovations et opportunités viendront des batteries de nouvelle génération, de l’hydrogène, des électrolyseurs et de la capture directe de l’air et de son stockage.

D’autres questions centrales liées aux critères ESG ont des incidences profondes sur le secteur de l’Énergie et des Ressources Naturelles (EnR), sachant que les facteurs environnementaux n’en sont que l’un des aspects, les paramètres sociaux et de gouvernance constituant des moteurs de succès tout aussi déterminants. Pour certaines entreprises, il est essentiel d’assurer la protection des droits humains, la préservation d’un bassin hydrographique et de tenir compte des conséquences à long terme sur les communautés locales. À l’heure actuelle, le meilleur moyen d’y parvenir, et de prouver son engagement, consistant à instaurer des mesures comme la modulation de la rémunération des dirigeants en fonction des performances au regard des objectifs ESG fixés. L’éventail de questions est vaste, et la situation géographique, de même que les caractéristiques particulières des actifs en cause sont essentielles. Les risques eux-mêmes sont également dynamiques et non-linéaires, ce qui rend encore plus difficile leur identification et leur traitement, à moins de les examiner sous le prisme d’un secteur intégré.

L’accélération de la transition vers une économie sans carbone et résiliente au changement climatique s’accompagne en outre d’un impératif majeur : une transition juste et équitable. Cette « transition juste » doit soutenir les travailleurs qui s’en trouvent affectés et les communautés vulnérables, de manière à n’abandonner personne.

Pour le secteur des EnR, notre équipe dédiée aux enjeux ESG est au fait de ces complexités. Nous avons conscience que les besoins varient énormément d’une entreprise à l’autre, en fonction du secteur d’appartenance, de la stratégie poursuivie et du contexte. Nous sommes en mesure de répondre à ces défis et d’offrir des conseils sur mesure dans les domaines de la finance responsable, du réchauffement climatique, des contrats d’achat d’électricité par les entreprises, des droits humains, de la protection des travailleurs, des chaînes d’approvisionnement et de l’inclusion des diverses parties prenantes. Nous savons que les entreprises cherchent à démontrer qu’elles intègrent les paramètres ESG à leurs stratégies et opérations, et qu’elles n’ignorent ni les dangers, ni les risques importants qui sont susceptibles de résulter d’une mauvaise hiérarchisation des priorités en matière de préoccupations ESG.

Les énergies renouvelables

La transition vers une économie zéro émission a pour corollaire une forte demande pour les solutions basées sur les énergies renouvelables. Toutefois, pour les entreprises exerçant dans ce domaine, l’histoire ne se résume pas aux problématiques de réchauffement climatique. Même les énergies renouvelables peuvent ne pas être durables si elles n’intègrent pas correctement les facteurs ESG. Certains aspects, tels que la gestion de la chaîne d’approvisionnement, la sécurité des données, les droits humains et l’approvisionnement en matériaux doivent, entre autres, être considérés avec prudence. Ainsi, les problèmes de chaîne d’approvisionnement associés aux projets photovoltaïques sont conséquents, dans la mesure où les panneaux solaires peuvent être fabriqués dans un autre pays, voire dans un autre hémisphère, avant d’être expédiés dans le monde entier jusqu’au lieu où ils seront installés. De même, la création de parcs éoliens impose souvent de construire et d’entretenir des installations dans des endroits reculés, et donc de résoudre des questions de santé, de sécurité et d’emploi, en sus des préoccupations relatives à l’environnement et à la chaîne d’approvisionnement. Une usine de recyclage peut représenter une belle initiative, mais est-elle conforme à un développement durable si les bennes à déchets fonctionnent au gasoil et si leurs conducteurs ne touchent pas un salaire minimum ? Il faut réfléchir aux questions ESG sur la totalité du cycle de vie d’un projet développé autour de l’énergie renouvelable, tant aux stades de sa planification et de son développement, qu’à ceux de son exploitation et de son démantèlement.

Pétrole et gaz

La transition énergétique vise à faire passer le secteur mondial des énergies fossiles à des émissions nulles de gaz à effet de serre d’ici 2050. Nous voyons actuellement d’importantes sociétés pétrolières et gazières intégrées s’engager à se conformer aux objectifs fixés par l’Accord de Paris, tandis que des acteurs incontournables de l’énergie investissent de plus en plus dans le développement de leurs offres en énergies renouvelables.

Les entreprises du secteur qui voient plus loin comprennent que l’engagement en faveur du développement durable impose de revoir tous les aspects de leur activité, et notamment les questions de santé et de sécurité sur leurs plateformes de forage, une conception des produits garantissant un transport sécurisé et efficace des substances et produits pétroliers et gaziers à toutes les étapes du processus de production, et la transparence des modalités d’atténuation et de gestion des risques.

Lorsque nous conseillons des grandes entreprises énergétiques sur des questions de développement durable, la production d’énergie à partir de sources renouvelables est un des aspect, sans pour autant être le seul élément à considérer pour atteindre un développement durable.

Exploitation minière

Pour le secteur minier, il est tout aussi fondamental d’éliminer progressivement les émissions. Il faut non seulement tenir compte des activités minières, mais aussi des émissions indirectes associées à la chaîne de valorisation, à la fois en amont et en aval. En outre, les entreprises vont devoir mieux collaborer avec leurs clients afin d’exploiter efficacement les ressources, réemployer et recycler les matériaux et minéraux, comme l’acier et le cuivre.

Par ailleurs, du fait de la croissance constante de la demande pour de nouveaux composants technologiques et des solutions de stockage d’énergie innovantes, le secteur minier assiste à une réorientation de la demande qui impose d’augmenter la production de minéraux essentiels. Cette évolution s’accompagne de conséquences environnementales et sociales qui doivent être contrôlées et gérées de manière adéquate et transparente. Les droits humains et l’implication des communautés locales sont des éléments essentiels du développement durable.

Il est tout aussi crucial de faire évoluer les attentes des investisseurs et des consommateurs. Les investisseurs réclament de plus en plus que soient mises en place des obligations d’information et de transparence sur les principales données ESG des entreprises et la manière dont elles sont intégrées à leur gouvernance, leur stratégie, leur gestion des risques, leurs mesures et leurs objectifs. Par ailleurs, l’accès au capital et son coût sont également progressivement indexés sur les performances des paramètres ESG et leur impact.

Eau

Dans le monde entier, la pérennité des ressources en eau et la garantie de pouvoir y accéder sont devenues des enjeux majeurs. Des facteurs tels que l’utilisation efficace de l’eau pour un produit, ainsi que l’empreinte hydrique de sa production vont devenir de plus en plus prépondérants, dans un contexte où la pénurie des ressources en eau, les dérèglements climatiques et les incidences du réchauffement climatique sont de plus en plus alarmants.

Parmi les autres aspects de la consommation industrielle d’eau, il faut aussi citer l’important volume d’émissions que génèrent le pompage et la distribution d’eau. Le recours à des énergies renouvelables pour ces opérations va prendre de l’importance pour le secteur de l’eau. Les politiques prônant la non-gratuité des services écosystémiques et des solutions naturelles (visant à concourir à la protection des bassins hydrographiques et à la garantie d’accès et d’approvisionnement à ceux-ci) s’imposent progressivement dans de vastes territoires, comme celui de l’Union Européenne.

1 AIE, “Net Zero by 2050 -A roadmap for the Global Energy Sector” (mai 2021).

Nous vous invitons à prendre contact avec nos responsables ESG pour évoquer les implications de ces questions sur votre activité.

Plus de 35 pays dans le monde ont déclaré l’état d’urgence climatique, et nombre d’entre eux, comme la Suède, le Royaume-Uni, la France, le Danemark et la Nouvelle Zélande, ont légiféré pour fixer des objectifs zéro émission.

Le récent rapport de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) intitulé « Net Zero by 2050, A Roadmap for the Global Energy Sector » confirme le rôle crucial joué par le secteur des énergies fossiles.1  Actuellement, celui-ci est à l’origine d’environ trois-quarts des émissions de gaz à effet de serre, mais il détient pourtant la clef qui permettrait de prévenir les pires effets du réchauffement climatique. Au vu du scénario dressé par l’AIE, jusqu’en 2030, une réduction drastique des émissions doit provenir des technologies existantes. Pour ce faire, il faudra déployer toutes les technologies énergétiques propres et efficaces, et intensifier le recours aux technologies solaires et éoliennes. De plus, la production hydroélectrique et le nucléaire, qui sont les deux plus grandes sources d’énergie à faible émission de carbone disponibles à ce jour, constitueront les piliers indispensables de cette transition. Après 2030, les principales innovations et opportunités viendront des batteries de nouvelle génération, de l’hydrogène, des électrolyseurs et de la capture directe de l’air et de son stockage.

D’autres questions centrales liées aux critères ESG ont des incidences profondes sur le secteur de l’Énergie et des Ressources Naturelles (EnR), sachant que les facteurs environnementaux n’en sont que l’un des aspects, les paramètres sociaux et de gouvernance constituant des moteurs de succès tout aussi déterminants. Pour certaines entreprises, il est essentiel d’assurer la protection des droits humains, la préservation d’un bassin hydrographique et de tenir compte des conséquences à long terme sur les communautés locales. À l’heure actuelle, le meilleur moyen d’y parvenir, et de prouver son engagement, consistant à instaurer des mesures comme la modulation de la rémunération des dirigeants en fonction des performances au regard des objectifs ESG fixés. L’éventail de questions est vaste, et la situation géographique, de même que les caractéristiques particulières des actifs en cause sont essentielles. Les risques eux-mêmes sont également dynamiques et non-linéaires, ce qui rend encore plus difficile leur identification et leur traitement, à moins de les examiner sous le prisme d’un secteur intégré.

L’accélération de la transition vers une économie sans carbone et résiliente au changement climatique s’accompagne en outre d’un impératif majeur : une transition juste et équitable. Cette « transition juste » doit soutenir les travailleurs qui s’en trouvent affectés et les communautés vulnérables, de manière à n’abandonner personne.

Pour le secteur des EnR, notre équipe dédiée aux enjeux ESG est au fait de ces complexités. Nous avons conscience que les besoins varient énormément d’une entreprise à l’autre, en fonction du secteur d’appartenance, de la stratégie poursuivie et du contexte. Nous sommes en mesure de répondre à ces défis et d’offrir des conseils sur mesure dans les domaines de la finance responsable, du réchauffement climatique, des contrats d’achat d’électricité par les entreprises, des droits humains, de la protection des travailleurs, des chaînes d’approvisionnement et de l’inclusion des diverses parties prenantes. Nous savons que les entreprises cherchent à démontrer qu’elles intègrent les paramètres ESG à leurs stratégies et opérations, et qu’elles n’ignorent ni les dangers, ni les risques importants qui sont susceptibles de résulter d’une mauvaise hiérarchisation des priorités en matière de préoccupations ESG.

Les énergies renouvelables

La transition vers une économie zéro émission a pour corollaire une forte demande pour les solutions basées sur les énergies renouvelables. Toutefois, pour les entreprises exerçant dans ce domaine, l’histoire ne se résume pas aux problématiques de réchauffement climatique. Même les énergies renouvelables peuvent ne pas être durables si elles n’intègrent pas correctement les facteurs ESG. Certains aspects, tels que la gestion de la chaîne d’approvisionnement, la sécurité des données, les droits humains et l’approvisionnement en matériaux doivent, entre autres, être considérés avec prudence. Ainsi, les problèmes de chaîne d’approvisionnement associés aux projets photovoltaïques sont conséquents, dans la mesure où les panneaux solaires peuvent être fabriqués dans un autre pays, voire dans un autre hémisphère, avant d’être expédiés dans le monde entier jusqu’au lieu où ils seront installés. De même, la création de parcs éoliens impose souvent de construire et d’entretenir des installations dans des endroits reculés, et donc de résoudre des questions de santé, de sécurité et d’emploi, en sus des préoccupations relatives à l’environnement et à la chaîne d’approvisionnement. Une usine de recyclage peut représenter une belle initiative, mais est-elle conforme à un développement durable si les bennes à déchets fonctionnent au gasoil et si leurs conducteurs ne touchent pas un salaire minimum ? Il faut réfléchir aux questions ESG sur la totalité du cycle de vie d’un projet développé autour de l’énergie renouvelable, tant aux stades de sa planification et de son développement, qu’à ceux de son exploitation et de son démantèlement.

Pétrole et gaz

La transition énergétique vise à faire passer le secteur mondial des énergies fossiles à des émissions nulles de gaz à effet de serre d’ici 2050. Nous voyons actuellement d’importantes sociétés pétrolières et gazières intégrées s’engager à se conformer aux objectifs fixés par l’Accord de Paris, tandis que des acteurs incontournables de l’énergie investissent de plus en plus dans le développement de leurs offres en énergies renouvelables.

Les entreprises du secteur qui voient plus loin comprennent que l’engagement en faveur du développement durable impose de revoir tous les aspects de leur activité, et notamment les questions de santé et de sécurité sur leurs plateformes de forage, une conception des produits garantissant un transport sécurisé et efficace des substances et produits pétroliers et gaziers à toutes les étapes du processus de production, et la transparence des modalités d’atténuation et de gestion des risques.

Lorsque nous conseillons des grandes entreprises énergétiques sur des questions de développement durable, la production d’énergie à partir de sources renouvelables est un des aspect, sans pour autant être le seul élément à considérer pour atteindre un développement durable.

Exploitation minière

Pour le secteur minier, il est tout aussi fondamental d’éliminer progressivement les émissions. Il faut non seulement tenir compte des activités minières, mais aussi des émissions indirectes associées à la chaîne de valorisation, à la fois en amont et en aval. En outre, les entreprises vont devoir mieux collaborer avec leurs clients afin d’exploiter efficacement les ressources, réemployer et recycler les matériaux et minéraux, comme l’acier et le cuivre.

Par ailleurs, du fait de la croissance constante de la demande pour de nouveaux composants technologiques et des solutions de stockage d’énergie innovantes, le secteur minier assiste à une réorientation de la demande qui impose d’augmenter la production de minéraux essentiels. Cette évolution s’accompagne de conséquences environnementales et sociales qui doivent être contrôlées et gérées de manière adéquate et transparente. Les droits humains et l’implication des communautés locales sont des éléments essentiels du développement durable.

Il est tout aussi crucial de faire évoluer les attentes des investisseurs et des consommateurs. Les investisseurs réclament de plus en plus que soient mises en place des obligations d’information et de transparence sur les principales données ESG des entreprises et la manière dont elles sont intégrées à leur gouvernance, leur stratégie, leur gestion des risques, leurs mesures et leurs objectifs. Par ailleurs, l’accès au capital et son coût sont également progressivement indexés sur les performances des paramètres ESG et leur impact.

Eau

Dans le monde entier, la pérennité des ressources en eau et la garantie de pouvoir y accéder sont devenues des enjeux majeurs. Des facteurs tels que l’utilisation efficace de l’eau pour un produit, ainsi que l’empreinte hydrique de sa production vont devenir de plus en plus prépondérants, dans un contexte où la pénurie des ressources en eau, les dérèglements climatiques et les incidences du réchauffement climatique sont de plus en plus alarmants.

Parmi les autres aspects de la consommation industrielle d’eau, il faut aussi citer l’important volume d’émissions que génèrent le pompage et la distribution d’eau. Le recours à des énergies renouvelables pour ces opérations va prendre de l’importance pour le secteur de l’eau. Les politiques prônant la non-gratuité des services écosystémiques et des solutions naturelles (visant à concourir à la protection des bassins hydrographiques et à la garantie d’accès et d’approvisionnement à ceux-ci) s’imposent progressivement dans de vastes territoires, comme celui de l’Union Européenne.

1 AIE, “Net Zero by 2050 -A roadmap for the Global Energy Sector” (mai 2021).

Nous vous invitons à prendre contact avec nos responsables ESG pour évoquer les implications de ces questions sur votre activité.

Plus de 35 pays dans le monde ont déclaré l’état d’urgence climatique, et nombre d’entre eux, comme la Suède, le Royaume-Uni, la France, le Danemark et la Nouvelle Zélande, ont légiféré pour fixer des objectifs zéro émission.

Le récent rapport de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) intitulé « Net Zero by 2050, A Roadmap for the Global Energy Sector » confirme le rôle crucial joué par le secteur des énergies fossiles.1  Actuellement, celui-ci est à l’origine d’environ trois-quarts des émissions de gaz à effet de serre, mais il détient pourtant la clef qui permettrait de prévenir les pires effets du réchauffement climatique. Au vu du scénario dressé par l’AIE, jusqu’en 2030, une réduction drastique des émissions doit provenir des technologies existantes. Pour ce faire, il faudra déployer toutes les technologies énergétiques propres et efficaces, et intensifier le recours aux technologies solaires et éoliennes. De plus, la production hydroélectrique et le nucléaire, qui sont les deux plus grandes sources d’énergie à faible émission de carbone disponibles à ce jour, constitueront les piliers indispensables de cette transition. Après 2030, les principales innovations et opportunités viendront des batteries de nouvelle génération, de l’hydrogène, des électrolyseurs et de la capture directe de l’air et de son stockage.

D’autres questions centrales liées aux critères ESG ont des incidences profondes sur le secteur de l’Énergie et des Ressources Naturelles (EnR), sachant que les facteurs environnementaux n’en sont que l’un des aspects, les paramètres sociaux et de gouvernance constituant des moteurs de succès tout aussi déterminants. Pour certaines entreprises, il est essentiel d’assurer la protection des droits humains, la préservation d’un bassin hydrographique et de tenir compte des conséquences à long terme sur les communautés locales. À l’heure actuelle, le meilleur moyen d’y parvenir, et de prouver son engagement, consistant à instaurer des mesures comme la modulation de la rémunération des dirigeants en fonction des performances au regard des objectifs ESG fixés. L’éventail de questions est vaste, et la situation géographique, de même que les caractéristiques particulières des actifs en cause sont essentielles. Les risques eux-mêmes sont également dynamiques et non-linéaires, ce qui rend encore plus difficile leur identification et leur traitement, à moins de les examiner sous le prisme d’un secteur intégré.

L’accélération de la transition vers une économie sans carbone et résiliente au changement climatique s’accompagne en outre d’un impératif majeur : une transition juste et équitable. Cette « transition juste » doit soutenir les travailleurs qui s’en trouvent affectés et les communautés vulnérables, de manière à n’abandonner personne.

Pour le secteur des EnR, notre équipe dédiée aux enjeux ESG est au fait de ces complexités. Nous avons conscience que les besoins varient énormément d’une entreprise à l’autre, en fonction du secteur d’appartenance, de la stratégie poursuivie et du contexte. Nous sommes en mesure de répondre à ces défis et d’offrir des conseils sur mesure dans les domaines de la finance responsable, du réchauffement climatique, des contrats d’achat d’électricité par les entreprises, des droits humains, de la protection des travailleurs, des chaînes d’approvisionnement et de l’inclusion des diverses parties prenantes. Nous savons que les entreprises cherchent à démontrer qu’elles intègrent les paramètres ESG à leurs stratégies et opérations, et qu’elles n’ignorent ni les dangers, ni les risques importants qui sont susceptibles de résulter d’une mauvaise hiérarchisation des priorités en matière de préoccupations ESG.

Les énergies renouvelables

La transition vers une économie zéro émission a pour corollaire une forte demande pour les solutions basées sur les énergies renouvelables. Toutefois, pour les entreprises exerçant dans ce domaine, l’histoire ne se résume pas aux problématiques de réchauffement climatique. Même les énergies renouvelables peuvent ne pas être durables si elles n’intègrent pas correctement les facteurs ESG. Certains aspects, tels que la gestion de la chaîne d’approvisionnement, la sécurité des données, les droits humains et l’approvisionnement en matériaux doivent, entre autres, être considérés avec prudence. Ainsi, les problèmes de chaîne d’approvisionnement associés aux projets photovoltaïques sont conséquents, dans la mesure où les panneaux solaires peuvent être fabriqués dans un autre pays, voire dans un autre hémisphère, avant d’être expédiés dans le monde entier jusqu’au lieu où ils seront installés. De même, la création de parcs éoliens impose souvent de construire et d’entretenir des installations dans des endroits reculés, et donc de résoudre des questions de santé, de sécurité et d’emploi, en sus des préoccupations relatives à l’environnement et à la chaîne d’approvisionnement. Une usine de recyclage peut représenter une belle initiative, mais est-elle conforme à un développement durable si les bennes à déchets fonctionnent au gasoil et si leurs conducteurs ne touchent pas un salaire minimum ? Il faut réfléchir aux questions ESG sur la totalité du cycle de vie d’un projet développé autour de l’énergie renouvelable, tant aux stades de sa planification et de son développement, qu’à ceux de son exploitation et de son démantèlement.

Pétrole et gaz

La transition énergétique vise à faire passer le secteur mondial des énergies fossiles à des émissions nulles de gaz à effet de serre d’ici 2050. Nous voyons actuellement d’importantes sociétés pétrolières et gazières intégrées s’engager à se conformer aux objectifs fixés par l’Accord de Paris, tandis que des acteurs incontournables de l’énergie investissent de plus en plus dans le développement de leurs offres en énergies renouvelables.

Les entreprises du secteur qui voient plus loin comprennent que l’engagement en faveur du développement durable impose de revoir tous les aspects de leur activité, et notamment les questions de santé et de sécurité sur leurs plateformes de forage, une conception des produits garantissant un transport sécurisé et efficace des substances et produits pétroliers et gaziers à toutes les étapes du processus de production, et la transparence des modalités d’atténuation et de gestion des risques.

Lorsque nous conseillons des grandes entreprises énergétiques sur des questions de développement durable, la production d’énergie à partir de sources renouvelables est un des aspect, sans pour autant être le seul élément à considérer pour atteindre un développement durable.

Exploitation minière

Pour le secteur minier, il est tout aussi fondamental d’éliminer progressivement les émissions. Il faut non seulement tenir compte des activités minières, mais aussi des émissions indirectes associées à la chaîne de valorisation, à la fois en amont et en aval. En outre, les entreprises vont devoir mieux collaborer avec leurs clients afin d’exploiter efficacement les ressources, réemployer et recycler les matériaux et minéraux, comme l’acier et le cuivre.

Par ailleurs, du fait de la croissance constante de la demande pour de nouveaux composants technologiques et des solutions de stockage d’énergie innovantes, le secteur minier assiste à une réorientation de la demande qui impose d’augmenter la production de minéraux essentiels. Cette évolution s’accompagne de conséquences environnementales et sociales qui doivent être contrôlées et gérées de manière adéquate et transparente. Les droits humains et l’implication des communautés locales sont des éléments essentiels du développement durable.

Il est tout aussi crucial de faire évoluer les attentes des investisseurs et des consommateurs. Les investisseurs réclament de plus en plus que soient mises en place des obligations d’information et de transparence sur les principales données ESG des entreprises et la manière dont elles sont intégrées à leur gouvernance, leur stratégie, leur gestion des risques, leurs mesures et leurs objectifs. Par ailleurs, l’accès au capital et son coût sont également progressivement indexés sur les performances des paramètres ESG et leur impact.

Eau

Dans le monde entier, la pérennité des ressources en eau et la garantie de pouvoir y accéder sont devenues des enjeux majeurs. Des facteurs tels que l’utilisation efficace de l’eau pour un produit, ainsi que l’empreinte hydrique de sa production vont devenir de plus en plus prépondérants, dans un contexte où la pénurie des ressources en eau, les dérèglements climatiques et les incidences du réchauffement climatique sont de plus en plus alarmants.

Parmi les autres aspects de la consommation industrielle d’eau, il faut aussi citer l’important volume d’émissions que génèrent le pompage et la distribution d’eau. Le recours à des énergies renouvelables pour ces opérations va prendre de l’importance pour le secteur de l’eau. Les politiques prônant la non-gratuité des services écosystémiques et des solutions naturelles (visant à concourir à la protection des bassins hydrographiques et à la garantie d’accès et d’approvisionnement à ceux-ci) s’imposent progressivement dans de vastes territoires, comme celui de l’Union Européenne.

1 AIE, “Net Zero by 2050 -A roadmap for the Global Energy Sector” (mai 2021).

Nous vous invitons à prendre contact avec nos responsables ESG pour évoquer les implications de ces questions sur votre activité.

Plus de 35 pays dans le monde ont déclaré l’état d’urgence climatique, et nombre d’entre eux, comme la Suède, le Royaume-Uni, la France, le Danemark et la Nouvelle Zélande, ont légiféré pour fixer des objectifs zéro émission.

Le récent rapport de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) intitulé « Net Zero by 2050, A Roadmap for the Global Energy Sector » confirme le rôle crucial joué par le secteur des énergies fossiles.1  Actuellement, celui-ci est à l’origine d’environ trois-quarts des émissions de gaz à effet de serre, mais il détient pourtant la clef qui permettrait de prévenir les pires effets du réchauffement climatique. Au vu du scénario dressé par l’AIE, jusqu’en 2030, une réduction drastique des émissions doit provenir des technologies existantes. Pour ce faire, il faudra déployer toutes les technologies énergétiques propres et efficaces, et intensifier le recours aux technologies solaires et éoliennes. De plus, la production hydroélectrique et le nucléaire, qui sont les deux plus grandes sources d’énergie à faible émission de carbone disponibles à ce jour, constitueront les piliers indispensables de cette transition. Après 2030, les principales innovations et opportunités viendront des batteries de nouvelle génération, de l’hydrogène, des électrolyseurs et de la capture directe de l’air et de son stockage.

D’autres questions centrales liées aux critères ESG ont des incidences profondes sur le secteur de l’Énergie et des Ressources Naturelles (EnR), sachant que les facteurs environnementaux n’en sont que l’un des aspects, les paramètres sociaux et de gouvernance constituant des moteurs de succès tout aussi déterminants. Pour certaines entreprises, il est essentiel d’assurer la protection des droits humains, la préservation d’un bassin hydrographique et de tenir compte des conséquences à long terme sur les communautés locales. À l’heure actuelle, le meilleur moyen d’y parvenir, et de prouver son engagement, consistant à instaurer des mesures comme la modulation de la rémunération des dirigeants en fonction des performances au regard des objectifs ESG fixés. L’éventail de questions est vaste, et la situation géographique, de même que les caractéristiques particulières des actifs en cause sont essentielles. Les risques eux-mêmes sont également dynamiques et non-linéaires, ce qui rend encore plus difficile leur identification et leur traitement, à moins de les examiner sous le prisme d’un secteur intégré.

L’accélération de la transition vers une économie sans carbone et résiliente au changement climatique s’accompagne en outre d’un impératif majeur : une transition juste et équitable. Cette « transition juste » doit soutenir les travailleurs qui s’en trouvent affectés et les communautés vulnérables, de manière à n’abandonner personne.

Pour le secteur des EnR, notre équipe dédiée aux enjeux ESG est au fait de ces complexités. Nous avons conscience que les besoins varient énormément d’une entreprise à l’autre, en fonction du secteur d’appartenance, de la stratégie poursuivie et du contexte. Nous sommes en mesure de répondre à ces défis et d’offrir des conseils sur mesure dans les domaines de la finance responsable, du réchauffement climatique, des contrats d’achat d’électricité par les entreprises, des droits humains, de la protection des travailleurs, des chaînes d’approvisionnement et de l’inclusion des diverses parties prenantes. Nous savons que les entreprises cherchent à démontrer qu’elles intègrent les paramètres ESG à leurs stratégies et opérations, et qu’elles n’ignorent ni les dangers, ni les risques importants qui sont susceptibles de résulter d’une mauvaise hiérarchisation des priorités en matière de préoccupations ESG.

Les énergies renouvelables

La transition vers une économie zéro émission a pour corollaire une forte demande pour les solutions basées sur les énergies renouvelables. Toutefois, pour les entreprises exerçant dans ce domaine, l’histoire ne se résume pas aux problématiques de réchauffement climatique. Même les énergies renouvelables peuvent ne pas être durables si elles n’intègrent pas correctement les facteurs ESG. Certains aspects, tels que la gestion de la chaîne d’approvisionnement, la sécurité des données, les droits humains et l’approvisionnement en matériaux doivent, entre autres, être considérés avec prudence. Ainsi, les problèmes de chaîne d’approvisionnement associés aux projets photovoltaïques sont conséquents, dans la mesure où les panneaux solaires peuvent être fabriqués dans un autre pays, voire dans un autre hémisphère, avant d’être expédiés dans le monde entier jusqu’au lieu où ils seront installés. De même, la création de parcs éoliens impose souvent de construire et d’entretenir des installations dans des endroits reculés, et donc de résoudre des questions de santé, de sécurité et d’emploi, en sus des préoccupations relatives à l’environnement et à la chaîne d’approvisionnement. Une usine de recyclage peut représenter une belle initiative, mais est-elle conforme à un développement durable si les bennes à déchets fonctionnent au gasoil et si leurs conducteurs ne touchent pas un salaire minimum ? Il faut réfléchir aux questions ESG sur la totalité du cycle de vie d’un projet développé autour de l’énergie renouvelable, tant aux stades de sa planification et de son développement, qu’à ceux de son exploitation et de son démantèlement.

Pétrole et gaz

La transition énergétique vise à faire passer le secteur mondial des énergies fossiles à des émissions nulles de gaz à effet de serre d’ici 2050. Nous voyons actuellement d’importantes sociétés pétrolières et gazières intégrées s’engager à se conformer aux objectifs fixés par l’Accord de Paris, tandis que des acteurs incontournables de l’énergie investissent de plus en plus dans le développement de leurs offres en énergies renouvelables.

Les entreprises du secteur qui voient plus loin comprennent que l’engagement en faveur du développement durable impose de revoir tous les aspects de leur activité, et notamment les questions de santé et de sécurité sur leurs plateformes de forage, une conception des produits garantissant un transport sécurisé et efficace des substances et produits pétroliers et gaziers à toutes les étapes du processus de production, et la transparence des modalités d’atténuation et de gestion des risques.

Lorsque nous conseillons des grandes entreprises énergétiques sur des questions de développement durable, la production d’énergie à partir de sources renouvelables est un des aspect, sans pour autant être le seul élément à considérer pour atteindre un développement durable.

Exploitation minière

Pour le secteur minier, il est tout aussi fondamental d’éliminer progressivement les émissions. Il faut non seulement tenir compte des activités minières, mais aussi des émissions indirectes associées à la chaîne de valorisation, à la fois en amont et en aval. En outre, les entreprises vont devoir mieux collaborer avec leurs clients afin d’exploiter efficacement les ressources, réemployer et recycler les matériaux et minéraux, comme l’acier et le cuivre.

Par ailleurs, du fait de la croissance constante de la demande pour de nouveaux composants technologiques et des solutions de stockage d’énergie innovantes, le secteur minier assiste à une réorientation de la demande qui impose d’augmenter la production de minéraux essentiels. Cette évolution s’accompagne de conséquences environnementales et sociales qui doivent être contrôlées et gérées de manière adéquate et transparente. Les droits humains et l’implication des communautés locales sont des éléments essentiels du développement durable.

Il est tout aussi crucial de faire évoluer les attentes des investisseurs et des consommateurs. Les investisseurs réclament de plus en plus que soient mises en place des obligations d’information et de transparence sur les principales données ESG des entreprises et la manière dont elles sont intégrées à leur gouvernance, leur stratégie, leur gestion des risques, leurs mesures et leurs objectifs. Par ailleurs, l’accès au capital et son coût sont également progressivement indexés sur les performances des paramètres ESG et leur impact.

Eau

Dans le monde entier, la pérennité des ressources en eau et la garantie de pouvoir y accéder sont devenues des enjeux majeurs. Des facteurs tels que l’utilisation efficace de l’eau pour un produit, ainsi que l’empreinte hydrique de sa production vont devenir de plus en plus prépondérants, dans un contexte où la pénurie des ressources en eau, les dérèglements climatiques et les incidences du réchauffement climatique sont de plus en plus alarmants.

Parmi les autres aspects de la consommation industrielle d’eau, il faut aussi citer l’important volume d’émissions que génèrent le pompage et la distribution d’eau. Le recours à des énergies renouvelables pour ces opérations va prendre de l’importance pour le secteur de l’eau. Les politiques prônant la non-gratuité des services écosystémiques et des solutions naturelles (visant à concourir à la protection des bassins hydrographiques et à la garantie d’accès et d’approvisionnement à ceux-ci) s’imposent progressivement dans de vastes territoires, comme celui de l’Union Européenne.

1 AIE, “Net Zero by 2050 -A roadmap for the Global Energy Sector” (mai 2021).

Nous vous invitons à prendre contact avec nos responsables ESG pour évoquer les implications de ces questions sur votre activité.

Plus de 35 pays dans le monde ont déclaré l’état d’urgence climatique, et nombre d’entre eux, comme la Suède, le Royaume-Uni, la France, le Danemark et la Nouvelle Zélande, ont légiféré pour fixer des objectifs zéro émission.

Le récent rapport de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) intitulé « Net Zero by 2050, A Roadmap for the Global Energy Sector » confirme le rôle crucial joué par le secteur des énergies fossiles.1  Actuellement, celui-ci est à l’origine d’environ trois-quarts des émissions de gaz à effet de serre, mais il détient pourtant la clef qui permettrait de prévenir les pires effets du réchauffement climatique. Au vu du scénario dressé par l’AIE, jusqu’en 2030, une réduction drastique des émissions doit provenir des technologies existantes. Pour ce faire, il faudra déployer toutes les technologies énergétiques propres et efficaces, et intensifier le recours aux technologies solaires et éoliennes. De plus, la production hydroélectrique et le nucléaire, qui sont les deux plus grandes sources d’énergie à faible émission de carbone disponibles à ce jour, constitueront les piliers indispensables de cette transition. Après 2030, les principales innovations et opportunités viendront des batteries de nouvelle génération, de l’hydrogène, des électrolyseurs et de la capture directe de l’air et de son stockage.

D’autres questions centrales liées aux critères ESG ont des incidences profondes sur le secteur de l’Énergie et des Ressources Naturelles (EnR), sachant que les facteurs environnementaux n’en sont que l’un des aspects, les paramètres sociaux et de gouvernance constituant des moteurs de succès tout aussi déterminants. Pour certaines entreprises, il est essentiel d’assurer la protection des droits humains, la préservation d’un bassin hydrographique et de tenir compte des conséquences à long terme sur les communautés locales. À l’heure actuelle, le meilleur moyen d’y parvenir, et de prouver son engagement, consistant à instaurer des mesures comme la modulation de la rémunération des dirigeants en fonction des performances au regard des objectifs ESG fixés. L’éventail de questions est vaste, et la situation géographique, de même que les caractéristiques particulières des actifs en cause sont essentielles. Les risques eux-mêmes sont également dynamiques et non-linéaires, ce qui rend encore plus difficile leur identification et leur traitement, à moins de les examiner sous le prisme d’un secteur intégré.

L’accélération de la transition vers une économie sans carbone et résiliente au changement climatique s’accompagne en outre d’un impératif majeur : une transition juste et équitable. Cette « transition juste » doit soutenir les travailleurs qui s’en trouvent affectés et les communautés vulnérables, de manière à n’abandonner personne.

Pour le secteur des EnR, notre équipe dédiée aux enjeux ESG est au fait de ces complexités. Nous avons conscience que les besoins varient énormément d’une entreprise à l’autre, en fonction du secteur d’appartenance, de la stratégie poursuivie et du contexte. Nous sommes en mesure de répondre à ces défis et d’offrir des conseils sur mesure dans les domaines de la finance responsable, du réchauffement climatique, des contrats d’achat d’électricité par les entreprises, des droits humains, de la protection des travailleurs, des chaînes d’approvisionnement et de l’inclusion des diverses parties prenantes. Nous savons que les entreprises cherchent à démontrer qu’elles intègrent les paramètres ESG à leurs stratégies et opérations, et qu’elles n’ignorent ni les dangers, ni les risques importants qui sont susceptibles de résulter d’une mauvaise hiérarchisation des priorités en matière de préoccupations ESG.

Les énergies renouvelables

La transition vers une économie zéro émission a pour corollaire une forte demande pour les solutions basées sur les énergies renouvelables. Toutefois, pour les entreprises exerçant dans ce domaine, l’histoire ne se résume pas aux problématiques de réchauffement climatique. Même les énergies renouvelables peuvent ne pas être durables si elles n’intègrent pas correctement les facteurs ESG. Certains aspects, tels que la gestion de la chaîne d’approvisionnement, la sécurité des données, les droits humains et l’approvisionnement en matériaux doivent, entre autres, être considérés avec prudence. Ainsi, les problèmes de chaîne d’approvisionnement associés aux projets photovoltaïques sont conséquents, dans la mesure où les panneaux solaires peuvent être fabriqués dans un autre pays, voire dans un autre hémisphère, avant d’être expédiés dans le monde entier jusqu’au lieu où ils seront installés. De même, la création de parcs éoliens impose souvent de construire et d’entretenir des installations dans des endroits reculés, et donc de résoudre des questions de santé, de sécurité et d’emploi, en sus des préoccupations relatives à l’environnement et à la chaîne d’approvisionnement. Une usine de recyclage peut représenter une belle initiative, mais est-elle conforme à un développement durable si les bennes à déchets fonctionnent au gasoil et si leurs conducteurs ne touchent pas un salaire minimum ? Il faut réfléchir aux questions ESG sur la totalité du cycle de vie d’un projet développé autour de l’énergie renouvelable, tant aux stades de sa planification et de son développement, qu’à ceux de son exploitation et de son démantèlement.

Pétrole et gaz

La transition énergétique vise à faire passer le secteur mondial des énergies fossiles à des émissions nulles de gaz à effet de serre d’ici 2050. Nous voyons actuellement d’importantes sociétés pétrolières et gazières intégrées s’engager à se conformer aux objectifs fixés par l’Accord de Paris, tandis que des acteurs incontournables de l’énergie investissent de plus en plus dans le développement de leurs offres en énergies renouvelables.

Les entreprises du secteur qui voient plus loin comprennent que l’engagement en faveur du développement durable impose de revoir tous les aspects de leur activité, et notamment les questions de santé et de sécurité sur leurs plateformes de forage, une conception des produits garantissant un transport sécurisé et efficace des substances et produits pétroliers et gaziers à toutes les étapes du processus de production, et la transparence des modalités d’atténuation et de gestion des risques.

Lorsque nous conseillons des grandes entreprises énergétiques sur des questions de développement durable, la production d’énergie à partir de sources renouvelables est un des aspect, sans pour autant être le seul élément à considérer pour atteindre un développement durable.

Exploitation minière

Pour le secteur minier, il est tout aussi fondamental d’éliminer progressivement les émissions. Il faut non seulement tenir compte des activités minières, mais aussi des émissions indirectes associées à la chaîne de valorisation, à la fois en amont et en aval. En outre, les entreprises vont devoir mieux collaborer avec leurs clients afin d’exploiter efficacement les ressources, réemployer et recycler les matériaux et minéraux, comme l’acier et le cuivre.

Par ailleurs, du fait de la croissance constante de la demande pour de nouveaux composants technologiques et des solutions de stockage d’énergie innovantes, le secteur minier assiste à une réorientation de la demande qui impose d’augmenter la production de minéraux essentiels. Cette évolution s’accompagne de conséquences environnementales et sociales qui doivent être contrôlées et gérées de manière adéquate et transparente. Les droits humains et l’implication des communautés locales sont des éléments essentiels du développement durable.

Il est tout aussi crucial de faire évoluer les attentes des investisseurs et des consommateurs. Les investisseurs réclament de plus en plus que soient mises en place des obligations d’information et de transparence sur les principales données ESG des entreprises et la manière dont elles sont intégrées à leur gouvernance, leur stratégie, leur gestion des risques, leurs mesures et leurs objectifs. Par ailleurs, l’accès au capital et son coût sont également progressivement indexés sur les performances des paramètres ESG et leur impact.

Eau

Dans le monde entier, la pérennité des ressources en eau et la garantie de pouvoir y accéder sont devenues des enjeux majeurs. Des facteurs tels que l’utilisation efficace de l’eau pour un produit, ainsi que l’empreinte hydrique de sa production vont devenir de plus en plus prépondérants, dans un contexte où la pénurie des ressources en eau, les dérèglements climatiques et les incidences du réchauffement climatique sont de plus en plus alarmants.

Parmi les autres aspects de la consommation industrielle d’eau, il faut aussi citer l’important volume d’émissions que génèrent le pompage et la distribution d’eau. Le recours à des énergies renouvelables pour ces opérations va prendre de l’importance pour le secteur de l’eau. Les politiques prônant la non-gratuité des services écosystémiques et des solutions naturelles (visant à concourir à la protection des bassins hydrographiques et à la garantie d’accès et d’approvisionnement à ceux-ci) s’imposent progressivement dans de vastes territoires, comme celui de l’Union Européenne.

1 AIE, “Net Zero by 2050 -A roadmap for the Global Energy Sector” (mai 2021).

Nous vous invitons à prendre contact avec nos responsables ESG pour évoquer les implications de ces questions sur votre activité.

Plus de 35 pays dans le monde ont déclaré l’état d’urgence climatique, et nombre d’entre eux, comme la Suède, le Royaume-Uni, la France, le Danemark et la Nouvelle Zélande, ont légiféré pour fixer des objectifs zéro émission.

Le récent rapport de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) intitulé « Net Zero by 2050, A Roadmap for the Global Energy Sector » confirme le rôle crucial joué par le secteur des énergies fossiles.1  Actuellement, celui-ci est à l’origine d’environ trois-quarts des émissions de gaz à effet de serre, mais il détient pourtant la clef qui permettrait de prévenir les pires effets du réchauffement climatique. Au vu du scénario dressé par l’AIE, jusqu’en 2030, une réduction drastique des émissions doit provenir des technologies existantes. Pour ce faire, il faudra déployer toutes les technologies énergétiques propres et efficaces, et intensifier le recours aux technologies solaires et éoliennes. De plus, la production hydroélectrique et le nucléaire, qui sont les deux plus grandes sources d’énergie à faible émission de carbone disponibles à ce jour, constitueront les piliers indispensables de cette transition. Après 2030, les principales innovations et opportunités viendront des batteries de nouvelle génération, de l’hydrogène, des électrolyseurs et de la capture directe de l’air et de son stockage.

D’autres questions centrales liées aux critères ESG ont des incidences profondes sur le secteur de l’Énergie et des Ressources Naturelles (EnR), sachant que les facteurs environnementaux n’en sont que l’un des aspects, les paramètres sociaux et de gouvernance constituant des moteurs de succès tout aussi déterminants. Pour certaines entreprises, il est essentiel d’assurer la protection des droits humains, la préservation d’un bassin hydrographique et de tenir compte des conséquences à long terme sur les communautés locales. À l’heure actuelle, le meilleur moyen d’y parvenir, et de prouver son engagement, consistant à instaurer des mesures comme la modulation de la rémunération des dirigeants en fonction des performances au regard des objectifs ESG fixés. L’éventail de questions est vaste, et la situation géographique, de même que les caractéristiques particulières des actifs en cause sont essentielles. Les risques eux-mêmes sont également dynamiques et non-linéaires, ce qui rend encore plus difficile leur identification et leur traitement, à moins de les examiner sous le prisme d’un secteur intégré.

L’accélération de la transition vers une économie sans carbone et résiliente au changement climatique s’accompagne en outre d’un impératif majeur : une transition juste et équitable. Cette « transition juste » doit soutenir les travailleurs qui s’en trouvent affectés et les communautés vulnérables, de manière à n’abandonner personne.

Pour le secteur des EnR, notre équipe dédiée aux enjeux ESG est au fait de ces complexités. Nous avons conscience que les besoins varient énormément d’une entreprise à l’autre, en fonction du secteur d’appartenance, de la stratégie poursuivie et du contexte. Nous sommes en mesure de répondre à ces défis et d’offrir des conseils sur mesure dans les domaines de la finance responsable, du réchauffement climatique, des contrats d’achat d’électricité par les entreprises, des droits humains, de la protection des travailleurs, des chaînes d’approvisionnement et de l’inclusion des diverses parties prenantes. Nous savons que les entreprises cherchent à démontrer qu’elles intègrent les paramètres ESG à leurs stratégies et opérations, et qu’elles n’ignorent ni les dangers, ni les risques importants qui sont susceptibles de résulter d’une mauvaise hiérarchisation des priorités en matière de préoccupations ESG.

Les énergies renouvelables

La transition vers une économie zéro émission a pour corollaire une forte demande pour les solutions basées sur les énergies renouvelables. Toutefois, pour les entreprises exerçant dans ce domaine, l’histoire ne se résume pas aux problématiques de réchauffement climatique. Même les énergies renouvelables peuvent ne pas être durables si elles n’intègrent pas correctement les facteurs ESG. Certains aspects, tels que la gestion de la chaîne d’approvisionnement, la sécurité des données, les droits humains et l’approvisionnement en matériaux doivent, entre autres, être considérés avec prudence. Ainsi, les problèmes de chaîne d’approvisionnement associés aux projets photovoltaïques sont conséquents, dans la mesure où les panneaux solaires peuvent être fabriqués dans un autre pays, voire dans un autre hémisphère, avant d’être expédiés dans le monde entier jusqu’au lieu où ils seront installés. De même, la création de parcs éoliens impose souvent de construire et d’entretenir des installations dans des endroits reculés, et donc de résoudre des questions de santé, de sécurité et d’emploi, en sus des préoccupations relatives à l’environnement et à la chaîne d’approvisionnement. Une usine de recyclage peut représenter une belle initiative, mais est-elle conforme à un développement durable si les bennes à déchets fonctionnent au gasoil et si leurs conducteurs ne touchent pas un salaire minimum ? Il faut réfléchir aux questions ESG sur la totalité du cycle de vie d’un projet développé autour de l’énergie renouvelable, tant aux stades de sa planification et de son développement, qu’à ceux de son exploitation et de son démantèlement.

Pétrole et gaz

La transition énergétique vise à faire passer le secteur mondial des énergies fossiles à des émissions nulles de gaz à effet de serre d’ici 2050. Nous voyons actuellement d’importantes sociétés pétrolières et gazières intégrées s’engager à se conformer aux objectifs fixés par l’Accord de Paris, tandis que des acteurs incontournables de l’énergie investissent de plus en plus dans le développement de leurs offres en énergies renouvelables.

Les entreprises du secteur qui voient plus loin comprennent que l’engagement en faveur du développement durable impose de revoir tous les aspects de leur activité, et notamment les questions de santé et de sécurité sur leurs plateformes de forage, une conception des produits garantissant un transport sécurisé et efficace des substances et produits pétroliers et gaziers à toutes les étapes du processus de production, et la transparence des modalités d’atténuation et de gestion des risques.

Lorsque nous conseillons des grandes entreprises énergétiques sur des questions de développement durable, la production d’énergie à partir de sources renouvelables est un des aspect, sans pour autant être le seul élément à considérer pour atteindre un développement durable.

Exploitation minière

Pour le secteur minier, il est tout aussi fondamental d’éliminer progressivement les émissions. Il faut non seulement tenir compte des activités minières, mais aussi des émissions indirectes associées à la chaîne de valorisation, à la fois en amont et en aval. En outre, les entreprises vont devoir mieux collaborer avec leurs clients afin d’exploiter efficacement les ressources, réemployer et recycler les matériaux et minéraux, comme l’acier et le cuivre.

Par ailleurs, du fait de la croissance constante de la demande pour de nouveaux composants technologiques et des solutions de stockage d’énergie innovantes, le secteur minier assiste à une réorientation de la demande qui impose d’augmenter la production de minéraux essentiels. Cette évolution s’accompagne de conséquences environnementales et sociales qui doivent être contrôlées et gérées de manière adéquate et transparente. Les droits humains et l’implication des communautés locales sont des éléments essentiels du développement durable.

Il est tout aussi crucial de faire évoluer les attentes des investisseurs et des consommateurs. Les investisseurs réclament de plus en plus que soient mises en place des obligations d’information et de transparence sur les principales données ESG des entreprises et la manière dont elles sont intégrées à leur gouvernance, leur stratégie, leur gestion des risques, leurs mesures et leurs objectifs. Par ailleurs, l’accès au capital et son coût sont également progressivement indexés sur les performances des paramètres ESG et leur impact.

Eau

Dans le monde entier, la pérennité des ressources en eau et la garantie de pouvoir y accéder sont devenues des enjeux majeurs. Des facteurs tels que l’utilisation efficace de l’eau pour un produit, ainsi que l’empreinte hydrique de sa production vont devenir de plus en plus prépondérants, dans un contexte où la pénurie des ressources en eau, les dérèglements climatiques et les incidences du réchauffement climatique sont de plus en plus alarmants.

Parmi les autres aspects de la consommation industrielle d’eau, il faut aussi citer l’important volume d’émissions que génèrent le pompage et la distribution d’eau. Le recours à des énergies renouvelables pour ces opérations va prendre de l’importance pour le secteur de l’eau. Les politiques prônant la non-gratuité des services écosystémiques et des solutions naturelles (visant à concourir à la protection des bassins hydrographiques et à la garantie d’accès et d’approvisionnement à ceux-ci) s’imposent progressivement dans de vastes territoires, comme celui de l’Union Européenne.

1 AIE, “Net Zero by 2050 -A roadmap for the Global Energy Sector” (mai 2021).

Nous vous invitons à prendre contact avec nos responsables ESG pour évoquer les implications de ces questions sur votre activité.

Plus de 35 pays dans le monde ont déclaré l’état d’urgence climatique, et nombre d’entre eux, comme la Suède, le Royaume-Uni, la France, le Danemark et la Nouvelle Zélande, ont légiféré pour fixer des objectifs zéro émission.

Le récent rapport de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) intitulé « Net Zero by 2050, A Roadmap for the Global Energy Sector » confirme le rôle crucial joué par le secteur des énergies fossiles.1  Actuellement, celui-ci est à l’origine d’environ trois-quarts des émissions de gaz à effet de serre, mais il détient pourtant la clef qui permettrait de prévenir les pires effets du réchauffement climatique. Au vu du scénario dressé par l’AIE, jusqu’en 2030, une réduction drastique des émissions doit provenir des technologies existantes. Pour ce faire, il faudra déployer toutes les technologies énergétiques propres et efficaces, et intensifier le recours aux technologies solaires et éoliennes. De plus, la production hydroélectrique et le nucléaire, qui sont les deux plus grandes sources d’énergie à faible émission de carbone disponibles à ce jour, constitueront les piliers indispensables de cette transition. Après 2030, les principales innovations et opportunités viendront des batteries de nouvelle génération, de l’hydrogène, des électrolyseurs et de la capture directe de l’air et de son stockage.

D’autres questions centrales liées aux critères ESG ont des incidences profondes sur le secteur de l’Énergie et des Ressources Naturelles (EnR), sachant que les facteurs environnementaux n’en sont que l’un des aspects, les paramètres sociaux et de gouvernance constituant des moteurs de succès tout aussi déterminants. Pour certaines entreprises, il est essentiel d’assurer la protection des droits humains, la préservation d’un bassin hydrographique et de tenir compte des conséquences à long terme sur les communautés locales. À l’heure actuelle, le meilleur moyen d’y parvenir, et de prouver son engagement, consistant à instaurer des mesures comme la modulation de la rémunération des dirigeants en fonction des performances au regard des objectifs ESG fixés. L’éventail de questions est vaste, et la situation géographique, de même que les caractéristiques particulières des actifs en cause sont essentielles. Les risques eux-mêmes sont également dynamiques et non-linéaires, ce qui rend encore plus difficile leur identification et leur traitement, à moins de les examiner sous le prisme d’un secteur intégré.

L’accélération de la transition vers une économie sans carbone et résiliente au changement climatique s’accompagne en outre d’un impératif majeur : une transition juste et équitable. Cette « transition juste » doit soutenir les travailleurs qui s’en trouvent affectés et les communautés vulnérables, de manière à n’abandonner personne.

Pour le secteur des EnR, notre équipe dédiée aux enjeux ESG est au fait de ces complexités. Nous avons conscience que les besoins varient énormément d’une entreprise à l’autre, en fonction du secteur d’appartenance, de la stratégie poursuivie et du contexte. Nous sommes en mesure de répondre à ces défis et d’offrir des conseils sur mesure dans les domaines de la finance responsable, du réchauffement climatique, des contrats d’achat d’électricité par les entreprises, des droits humains, de la protection des travailleurs, des chaînes d’approvisionnement et de l’inclusion des diverses parties prenantes. Nous savons que les entreprises cherchent à démontrer qu’elles intègrent les paramètres ESG à leurs stratégies et opérations, et qu’elles n’ignorent ni les dangers, ni les risques importants qui sont susceptibles de résulter d’une mauvaise hiérarchisation des priorités en matière de préoccupations ESG.

Les énergies renouvelables

La transition vers une économie zéro émission a pour corollaire une forte demande pour les solutions basées sur les énergies renouvelables. Toutefois, pour les entreprises exerçant dans ce domaine, l’histoire ne se résume pas aux problématiques de réchauffement climatique. Même les énergies renouvelables peuvent ne pas être durables si elles n’intègrent pas correctement les facteurs ESG. Certains aspects, tels que la gestion de la chaîne d’approvisionnement, la sécurité des données, les droits humains et l’approvisionnement en matériaux doivent, entre autres, être considérés avec prudence. Ainsi, les problèmes de chaîne d’approvisionnement associés aux projets photovoltaïques sont conséquents, dans la mesure où les panneaux solaires peuvent être fabriqués dans un autre pays, voire dans un autre hémisphère, avant d’être expédiés dans le monde entier jusqu’au lieu où ils seront installés. De même, la création de parcs éoliens impose souvent de construire et d’entretenir des installations dans des endroits reculés, et donc de résoudre des questions de santé, de sécurité et d’emploi, en sus des préoccupations relatives à l’environnement et à la chaîne d’approvisionnement. Une usine de recyclage peut représenter une belle initiative, mais est-elle conforme à un développement durable si les bennes à déchets fonctionnent au gasoil et si leurs conducteurs ne touchent pas un salaire minimum ? Il faut réfléchir aux questions ESG sur la totalité du cycle de vie d’un projet développé autour de l’énergie renouvelable, tant aux stades de sa planification et de son développement, qu’à ceux de son exploitation et de son démantèlement.

Pétrole et gaz

La transition énergétique vise à faire passer le secteur mondial des énergies fossiles à des émissions nulles de gaz à effet de serre d’ici 2050. Nous voyons actuellement d’importantes sociétés pétrolières et gazières intégrées s’engager à se conformer aux objectifs fixés par l’Accord de Paris, tandis que des acteurs incontournables de l’énergie investissent de plus en plus dans le développement de leurs offres en énergies renouvelables.

Les entreprises du secteur qui voient plus loin comprennent que l’engagement en faveur du développement durable impose de revoir tous les aspects de leur activité, et notamment les questions de santé et de sécurité sur leurs plateformes de forage, une conception des produits garantissant un transport sécurisé et efficace des substances et produits pétroliers et gaziers à toutes les étapes du processus de production, et la transparence des modalités d’atténuation et de gestion des risques.

Lorsque nous conseillons des grandes entreprises énergétiques sur des questions de développement durable, la production d’énergie à partir de sources renouvelables est un des aspect, sans pour autant être le seul élément à considérer pour atteindre un développement durable.

Exploitation minière

Pour le secteur minier, il est tout aussi fondamental d’éliminer progressivement les émissions. Il faut non seulement tenir compte des activités minières, mais aussi des émissions indirectes associées à la chaîne de valorisation, à la fois en amont et en aval. En outre, les entreprises vont devoir mieux collaborer avec leurs clients afin d’exploiter efficacement les ressources, réemployer et recycler les matériaux et minéraux, comme l’acier et le cuivre.

Par ailleurs, du fait de la croissance constante de la demande pour de nouveaux composants technologiques et des solutions de stockage d’énergie innovantes, le secteur minier assiste à une réorientation de la demande qui impose d’augmenter la production de minéraux essentiels. Cette évolution s’accompagne de conséquences environnementales et sociales qui doivent être contrôlées et gérées de manière adéquate et transparente. Les droits humains et l’implication des communautés locales sont des éléments essentiels du développement durable.

Il est tout aussi crucial de faire évoluer les attentes des investisseurs et des consommateurs. Les investisseurs réclament de plus en plus que soient mises en place des obligations d’information et de transparence sur les principales données ESG des entreprises et la manière dont elles sont intégrées à leur gouvernance, leur stratégie, leur gestion des risques, leurs mesures et leurs objectifs. Par ailleurs, l’accès au capital et son coût sont également progressivement indexés sur les performances des paramètres ESG et leur impact.

Eau

Dans le monde entier, la pérennité des ressources en eau et la garantie de pouvoir y accéder sont devenues des enjeux majeurs. Des facteurs tels que l’utilisation efficace de l’eau pour un produit, ainsi que l’empreinte hydrique de sa production vont devenir de plus en plus prépondérants, dans un contexte où la pénurie des ressources en eau, les dérèglements climatiques et les incidences du réchauffement climatique sont de plus en plus alarmants.

Parmi les autres aspects de la consommation industrielle d’eau, il faut aussi citer l’important volume d’émissions que génèrent le pompage et la distribution d’eau. Le recours à des énergies renouvelables pour ces opérations va prendre de l’importance pour le secteur de l’eau. Les politiques prônant la non-gratuité des services écosystémiques et des solutions naturelles (visant à concourir à la protection des bassins hydrographiques et à la garantie d’accès et d’approvisionnement à ceux-ci) s’imposent progressivement dans de vastes territoires, comme celui de l’Union Européenne.

1 AIE, “Net Zero by 2050 -A roadmap for the Global Energy Sector” (mai 2021).

Nous vous invitons à prendre contact avec nos responsables ESG pour évoquer les implications de ces questions sur votre activité.

Plus de 35 pays dans le monde ont déclaré l’état d’urgence climatique, et nombre d’entre eux, comme la Suède, le Royaume-Uni, la France, le Danemark et la Nouvelle Zélande, ont légiféré pour fixer des objectifs zéro émission.

Le récent rapport de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) intitulé « Net Zero by 2050, A Roadmap for the Global Energy Sector » confirme le rôle crucial joué par le secteur des énergies fossiles.1  Actuellement, celui-ci est à l’origine d’environ trois-quarts des émissions de gaz à effet de serre, mais il détient pourtant la clef qui permettrait de prévenir les pires effets du réchauffement climatique. Au vu du scénario dressé par l’AIE, jusqu’en 2030, une réduction drastique des émissions doit provenir des technologies existantes. Pour ce faire, il faudra déployer toutes les technologies énergétiques propres et efficaces, et intensifier le recours aux technologies solaires et éoliennes. De plus, la production hydroélectrique et le nucléaire, qui sont les deux plus grandes sources d’énergie à faible émission de carbone disponibles à ce jour, constitueront les piliers indispensables de cette transition. Après 2030, les principales innovations et opportunités viendront des batteries de nouvelle génération, de l’hydrogène, des électrolyseurs et de la capture directe de l’air et de son stockage.

D’autres questions centrales liées aux critères ESG ont des incidences profondes sur le secteur de l’Énergie et des Ressources Naturelles (EnR), sachant que les facteurs environnementaux n’en sont que l’un des aspects, les paramètres sociaux et de gouvernance constituant des moteurs de succès tout aussi déterminants. Pour certaines entreprises, il est essentiel d’assurer la protection des droits humains, la préservation d’un bassin hydrographique et de tenir compte des conséquences à long terme sur les communautés locales. À l’heure actuelle, le meilleur moyen d’y parvenir, et de prouver son engagement, consistant à instaurer des mesures comme la modulation de la rémunération des dirigeants en fonction des performances au regard des objectifs ESG fixés. L’éventail de questions est vaste, et la situation géographique, de même que les caractéristiques particulières des actifs en cause sont essentielles. Les risques eux-mêmes sont également dynamiques et non-linéaires, ce qui rend encore plus difficile leur identification et leur traitement, à moins de les examiner sous le prisme d’un secteur intégré.

L’accélération de la transition vers une économie sans carbone et résiliente au changement climatique s’accompagne en outre d’un impératif majeur : une transition juste et équitable. Cette « transition juste » doit soutenir les travailleurs qui s’en trouvent affectés et les communautés vulnérables, de manière à n’abandonner personne.

Pour le secteur des EnR, notre équipe dédiée aux enjeux ESG est au fait de ces complexités. Nous avons conscience que les besoins varient énormément d’une entreprise à l’autre, en fonction du secteur d’appartenance, de la stratégie poursuivie et du contexte. Nous sommes en mesure de répondre à ces défis et d’offrir des conseils sur mesure dans les domaines de la finance responsable, du réchauffement climatique, des contrats d’achat d’électricité par les entreprises, des droits humains, de la protection des travailleurs, des chaînes d’approvisionnement et de l’inclusion des diverses parties prenantes. Nous savons que les entreprises cherchent à démontrer qu’elles intègrent les paramètres ESG à leurs stratégies et opérations, et qu’elles n’ignorent ni les dangers, ni les risques importants qui sont susceptibles de résulter d’une mauvaise hiérarchisation des priorités en matière de préoccupations ESG.

Les énergies renouvelables

La transition vers une économie zéro émission a pour corollaire une forte demande pour les solutions basées sur les énergies renouvelables. Toutefois, pour les entreprises exerçant dans ce domaine, l’histoire ne se résume pas aux problématiques de réchauffement climatique. Même les énergies renouvelables peuvent ne pas être durables si elles n’intègrent pas correctement les facteurs ESG. Certains aspects, tels que la gestion de la chaîne d’approvisionnement, la sécurité des données, les droits humains et l’approvisionnement en matériaux doivent, entre autres, être considérés avec prudence. Ainsi, les problèmes de chaîne d’approvisionnement associés aux projets photovoltaïques sont conséquents, dans la mesure où les panneaux solaires peuvent être fabriqués dans un autre pays, voire dans un autre hémisphère, avant d’être expédiés dans le monde entier jusqu’au lieu où ils seront installés. De même, la création de parcs éoliens impose souvent de construire et d’entretenir des installations dans des endroits reculés, et donc de résoudre des questions de santé, de sécurité et d’emploi, en sus des préoccupations relatives à l’environnement et à la chaîne d’approvisionnement. Une usine de recyclage peut représenter une belle initiative, mais est-elle conforme à un développement durable si les bennes à déchets fonctionnent au gasoil et si leurs conducteurs ne touchent pas un salaire minimum ? Il faut réfléchir aux questions ESG sur la totalité du cycle de vie d’un projet développé autour de l’énergie renouvelable, tant aux stades de sa planification et de son développement, qu’à ceux de son exploitation et de son démantèlement.

Pétrole et gaz

La transition énergétique vise à faire passer le secteur mondial des énergies fossiles à des émissions nulles de gaz à effet de serre d’ici 2050. Nous voyons actuellement d’importantes sociétés pétrolières et gazières intégrées s’engager à se conformer aux objectifs fixés par l’Accord de Paris, tandis que des acteurs incontournables de l’énergie investissent de plus en plus dans le développement de leurs offres en énergies renouvelables.

Les entreprises du secteur qui voient plus loin comprennent que l’engagement en faveur du développement durable impose de revoir tous les aspects de leur activité, et notamment les questions de santé et de sécurité sur leurs plateformes de forage, une conception des produits garantissant un transport sécurisé et efficace des substances et produits pétroliers et gaziers à toutes les étapes du processus de production, et la transparence des modalités d’atténuation et de gestion des risques.

Lorsque nous conseillons des grandes entreprises énergétiques sur des questions de développement durable, la production d’énergie à partir de sources renouvelables est un des aspect, sans pour autant être le seul élément à considérer pour atteindre un développement durable.

Exploitation minière

Pour le secteur minier, il est tout aussi fondamental d’éliminer progressivement les émissions. Il faut non seulement tenir compte des activités minières, mais aussi des émissions indirectes associées à la chaîne de valorisation, à la fois en amont et en aval. En outre, les entreprises vont devoir mieux collaborer avec leurs clients afin d’exploiter efficacement les ressources, réemployer et recycler les matériaux et minéraux, comme l’acier et le cuivre.

Par ailleurs, du fait de la croissance constante de la demande pour de nouveaux composants technologiques et des solutions de stockage d’énergie innovantes, le secteur minier assiste à une réorientation de la demande qui impose d’augmenter la production de minéraux essentiels. Cette évolution s’accompagne de conséquences environnementales et sociales qui doivent être contrôlées et gérées de manière adéquate et transparente. Les droits humains et l’implication des communautés locales sont des éléments essentiels du développement durable.

Il est tout aussi crucial de faire évoluer les attentes des investisseurs et des consommateurs. Les investisseurs réclament de plus en plus que soient mises en place des obligations d’information et de transparence sur les principales données ESG des entreprises et la manière dont elles sont intégrées à leur gouvernance, leur stratégie, leur gestion des risques, leurs mesures et leurs objectifs. Par ailleurs, l’accès au capital et son coût sont également progressivement indexés sur les performances des paramètres ESG et leur impact.

Eau

Dans le monde entier, la pérennité des ressources en eau et la garantie de pouvoir y accéder sont devenues des enjeux majeurs. Des facteurs tels que l’utilisation efficace de l’eau pour un produit, ainsi que l’empreinte hydrique de sa production vont devenir de plus en plus prépondérants, dans un contexte où la pénurie des ressources en eau, les dérèglements climatiques et les incidences du réchauffement climatique sont de plus en plus alarmants.

Parmi les autres aspects de la consommation industrielle d’eau, il faut aussi citer l’important volume d’émissions que génèrent le pompage et la distribution d’eau. Le recours à des énergies renouvelables pour ces opérations va prendre de l’importance pour le secteur de l’eau. Les politiques prônant la non-gratuité des services écosystémiques et des solutions naturelles (visant à concourir à la protection des bassins hydrographiques et à la garantie d’accès et d’approvisionnement à ceux-ci) s’imposent progressivement dans de vastes territoires, comme celui de l’Union Européenne.

1 AIE, “Net Zero by 2050 -A roadmap for the Global Energy Sector” (mai 2021).

Nous vous invitons à prendre contact avec nos responsables ESG pour évoquer les implications de ces questions sur votre activité.

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